PSG : Ancelotti esquive les sujets qui fâchent !
La rédaction

A la veille de recevoir Porto en Ligue des Champions, Carlo Ancelotti s’est exprimé en conférence de presse. Mis sous pression depuis la défaite face à Nice (1-2), samedi, l’Italien a esquivé les sujets chauds, préférant se concentrer sur ce match décisif pour la première place du groupe.

« Je ne lis pas les journaux » Le revers de trop. La défaite à Nice (1-2), samedi, a relancé le débat : Carlo Ancelotti est-il toujours l’homme de la situation ? Moins flamboyant depuis plusieurs matchs, le PSG vit des heures difficiles. L’entraîneur italien se retrouve donc fragilisé et plusieurs noms ronflants ont depuis circulé pour le remplacer. D’Arsène Wenger à José Mourinho en passant par Pep Guardiola. Des informations que l’ancien coach du Milan AC n’a pas souhaité commenter. « Nous restons dans le cadre du match », a-t-il lancé lorsque les questions sur ce sujet ont été posées en conférence de presse. Ancelotti a ensuite prétexté qu’il ne lisait pas les journaux pour renvoyer les journalistes dans les cordes. Un vrai numéro d’équilibriste pour zapper les sujets qui fâchent.

« Pas le moment le plus difficile de ma carrière » Alors que le navire parisien semble tanguer de toute part, Carlo Ancelotti a pris tout le monde de court. Pour lui, le match face à Porto devrait bien se passer. « Non ce n'est pas le moment le plus difficile de ma carrière, a-t-il affirmé. Il y a de la pression mais j'ai un bon feeling pour le match. Pour nous, ce match est important car il faut arriver premier du groupe. Après la défaite, à Nice c’est une opportunité de jouer contre un grand club comme Porto, qui a de l’expérience. C’est une opportunité pour nous de faire oublier la défaite contre Nice et de retrouver confiance en nos qualités. » Pour cela, le Mister va devoir trouver des solutions. Car le manque de liant entre le milieu et l’attaque du club de la capitale ne va pas s’estomper avec des simples mots.

« Le manque de solidarité ? Que sur le terrain » Même si certains joueurs affichent des limites criantes, comme Javier Pastore ou Grégory Van der Wiel, l'ancien coach de Chelsea n’a voulu prendre personne à partie. Pour lui, cette mauvaise passe est due à la pléiade de joueurs débarquée l’été dernier. Et non à un problème au sein du vestiaire. « J'ai une très bonne relation avec le club, conclut-il. Le manque de solidarité, je ne l'ai vu que sur le terrain. Je pense que tous les joueurs peuvent apporter un plus à l'équipe (…) Il est normal d'avoir quelques problèmes quand on construit une nouvelle équipe, mais la saison n'est pas terminée (…) Le championnat n'est pas fini et Paris sera compétitif. Le premier objectif est atteint : sortir du groupe de Champions League. » Même si la qualification en huitièmes de finale de C1 est assurée, une défaite au Parc des Princes face à Porto, mardi soir, ferait tâche. L'avenir d'Ancelotti s'assombrirait un peu plus.

Par Thomas Figueiredo

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