Louis van Gaal a été viré alors qu'il reste encore cinq matches au Bayern Munich pour accrocher une place qualificative en Ligue des champions. Voici pourquoi il a perdu tout son crédit.
Des vacances en pleine crise Durant la mini-trêve internationale, fin mars, Louis van Gaal s’est accordé dix jours de vacances au Portugal alors que le Bayern Munich attendait une union sacrée. En Bavière, cette petite balade n'a été que modérément appréciée, surtout de la part d'un homme qui se plait à faire la morale aux autres.
L'affaire Kraft a tout cassé Dans le vestiaire, le ressort s'est cassé depuis... l'hiver dernier. Selon Uli Hoeness, la décision de titulariser Thomas Kraft à la place de Jörg Butt dans les buts en janvier a marqué le début de la fin : « C'est à partir de là que la m...de a commencé. La belle histoire selon laquelle les joueurs soutenaient l'entraîneur, c'était du pipeau ». Franz Beckenbauer, président d'honneur, y va aussi de son mot doux : « Il a toujours un peu rabaissé Uli et c'est quelque chose qu'on ne doit pas faire (...). Au Bayern, on a besoin de gens de caractère, mais on n'a jamais pensé qu'il pouvait être aussi difficile ».
Un coach qui traite « comme de la merde » Notre consultant ne connaît pas Van Gaal personnellement mais a senti très tôt que le ressort était cassé. Au mois de mars, celui qui a connu une bonne douzaine d'entraîneurs nous révélait ceci. « J’ai du mal avec lui car il fait partie des entraîneurs qui ont des résultats mais des mauvais rapports avec leurs joueurs. Il n’a pas la psychologie de groupe. Si tu aimes tes joueurs, tu ne les traites pas comme des merdes. Et j’ai l’impression qu’il n’aime pas ses joueurs. Je suis sûr que personne ne se plaindra de son départ ». Visionnaire.