A peine arrivé à Tottenham, Hugo Lloris a appris de la bouche d’Andre Villas-Boas qu’il serait n°2 derrière Brad Friedel. La stratégie de l’entraîneur de Tottenham semble plus complexe que cela.
Andre Villas-Boas a la réputation d’être un bon communicant doublé d’un homme très cérébral. Il a également celle d’un coach qui ne transige jamais. Avec Hugo Lloris, quelle stratégie a-t-il donc adoptée ? En déclarant quelques heures après l’arrivée du portier international à Tottenham que Brad Friedel serait toujours son gardien n°1, AVB a pris le risque de froisser sa chère recrue. Serait-ce déjà d’ailleurs le cas ?
Lloris froissé par les déclarations « Hugo n’a pas aimé ces déclarations », a affirmé Didier Deschamps à Clairefontaine lundi après-midi. C’est dire… Pour l’heure, Villas-Boas a encore un peu de temps pour trancher, matches internationaux obligent. Mais le fait d’avoir reléguer Lloris sur le banc peut s’expliquer d’une manière assez claire et plutôt plausible.
« Friedel est le daron du vestiaire » L’hypothèse est soulevée par Jérôme Alonzo. « Pour moi, c’est simple. Les débuts de Villas-Boas sont délicats, a-t-il fait savoir sur l’antenne de France 2. Avec 2 points en 3 matchs, il n’a déjà plus le droit à l’erreur et doit donc resserrer les rangs dans son vestiaire. Il sait très bien que Lloris est plus fort que Friedel mais lui, il a 41 ans, c’est le papa du vestiaire. Pour le moment, Villas-Boas ménage donc tous ses cadres et Friedel en fait partie, c’est un daron de Tottenham ! Cela peut encore durer 2-3 matchs mais, après ça, Lloris devrait avoir sa chance ». Dès la reprise, ce serait parfait pour éviter de trop gamberger.