Simon Pouplin fait partie des rares gardiens français évoluant à l'étranger, dans un club, le SC Fribourg, et un championnat, la Bundesliga, pas vraiment glamour mais où il semble parfaitement épanoui avec une actuelle 5e place pour son club.
La France ne te manque pas ? Franchement, je suis ravi d’être venu en Allemagne. Guy Lacombe ne me faisait plus confiance à Rennes, il me restait un an de contrat. Quand Fribourg, alors en D2, s’est présenté, je n’avais pas 36 propositions, donc j’ai tenté l’aventure. Leur projet m’a plu.
Contractuellement, tu en es où ? J’arrive en fin de contrat en juin 2011 donc j’ai plutôt intérêt à faire une bonne saison si je veux avoir des propositions en janvier. On n’a pas réussi à se mettre d’accord en mai dernier, mais on va en reparler lors de la trêve hivernale. Mon premier objectif est de rester en Allemagne, mais on verra, il peut se passer beaucoup de choses.
Tu as déjà pris une valise en Bundesliga ? Houla oui, quelques bonnes… Et notamment contre le Werder Brême. Ils nous ont mis dix buts en deux matchs, donc quand t’es gardien, ce n’est pas évident. Moi, dans ces cas-là, je crie un bon coup, je mets un gros coup de poing dans la porte du vestiaire, et ça passe.
Quand on évolue à Fribourg, on n’a pas peur que ses bonnes prestations passent inaperçues ? Je ne pense pas. Le staff des Bleus se renseigne et sait ce qui se passe dans les grands championnats. Mais de toute façon, ce n’est pas mon objectif. J’ai fait une bonne saison l’année dernière mais là, avec cette blessure, j’enchaîne des performances « moyennes » on va dire.
Retrouvez l’intégralité de l’interview de Simon Pouplin jeudi dans Le 10 Sport.
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