Duel sans l'être vraiment sur le terrain , celui de deux joueurs évoluant dans le même club en France. Les deux Bordelais n'auront pas la même destinée dans cet Euro 2012. Pourtant, c'est pas faute de s'être montré.
Ils ont du se parler en Français à la fin du match. Sans doute Jaroslav Plasil a t-il consolé son pote Ludovic Obraniak, regard vide à la fin du match qui venait de les opposer. Les Tchèques ont réussi le hold-up en terre voisine et rendu tout un peuple triste. Pourtant, le premier à se montrer dans cette rencontre fut bien le plus jeune des deux. Le meneur de jeu polonais a été dans tous les bons coups de son équipe durant toute la première mi-temps. Véritable poison pour les défenseurs latéraux tchèques, il a provoqué, centré, percuté sans cesse. Précieux, il l'était aussi sur coups de pieds arrêtés déposant de véritables offrandes à ses coéquipiers (2') (6') mais sans succès. Il n'est pas difficile de se rendre compte quand Obraniak va. Quand la Pologne va. En seconde période Obraniak était absent, la Pologne aussi.
Quant à son coéquipier à Bordeaux, il s'est montré plus discret mais tout aussi indispensable. Discret en première, il s'est révélé parfait relayeur en seconde et fut à l'origine du réveil des siens. Il pourra mettre ses qualités au service de son équipe lors des quarts de finale mais il lui faudra plus de constance car , comme pour le Polonais, quand Plasil n'est pas dans le match, La République Tchèque est au ralenti.
Les deux hommes pourront refaire le match dès le retour à Bordeaux mais en attendant, l'un a encore du travail à faire, l'autre va poursuivre l'aventure devant sa télé.