Pires Lehmann Je laurais tue ce salopard
La rédaction

Robert Pires a apparemment la rancune tenace. Dans une interview qu'il a accordé au magazine britannique FourFourTwo, Robert Pires est revenu sur sa triste finale de Ligue des Champions 2006. Et en veut beaucoup à Jens Lehmann.

Souvenirs, souvenirs. 17 mai 2006. 18e minute de la finale de la Ligue des Champions entre le FC Barcelone et Arsenal. Samuel Eto'o part au but...

Jens Lehmann exclu, c'est Robert Pires qui est choisi par Arsène Wenger pour céder sa place au profit de l'espagnol Almunia. Quatre ans plus tard, le milieu de terrain français n'encaisse toujours pas l'affront. Dans un moment qu'il qualifie de « pire moment de (sa) carrière », Pires avoue que l'épisode a été décisif pour décider de son avenir. « Je n'oublierai jamais. Je savais que Villarreal me voulait mais je n'avais pas pris de décision, mais ce qui s'est passé lors de la finale m'a laissé très déçu. Ce fut la fin, ma décision était prise. » Pour faire clair, si Wenger ne l'avait pas choisi pour sortir, sans doute aurait-il prolongé sa carrière chez les Gunners. Sans détour, il avoue cette rancune à l'égard d'Arsène Wenger. «Je savais qu'un joueur devait sortir avec ce carton rouge, mais je n'ai jamais pensé que ce serait moi. Quand j'ai vu que c'était mon numéro, cela m'a tué. ». Mais plus que Wenger, c'est Lehmann qui cristallise toute sa haine. Car quand on lui demande, pour rebondir sur la question, si Pires a eu envie de tuer Wenger sur le coup, la réponse fuse. « Je n'avais pas envie de tuer Wenger, mais Jens... Oui, je l'aurais tué l'Allemand! Quel salopard! » On imagine que l'Allemand, d'un naturel jovial, a du apprécier...