Seule véritable star du dernier Mondial, Paul le poulpe ne laisse pas indifférent. Pas même Mahmoud Ahmadinejad qui en voit dans le céphalopode le symbole de «déchéance» occidentale.
Menacé de terminer en friture en Allemagne, bientôt atteint par la limite d’âge, Paul le poulpe vit sans doute ses dernières heures cette année. Des heures de star. Comme quoi Andy Warhol n’avait pas tout anticipé. Même les céphalopodes ont le droit à leur quart d’heure de gloire. Une renommée internationale en l’occurrence.
Les dons de prédiction de Paul le poulpe ont été relatés jusqu’en Iran où Mahmoud Ahmadinejad l’a qualifié de «symbole de la déchéance et de la décrépitude de ses ennemis.» Et ce n’est pas tout. Selon le président iranien, il favoriserait «la propagande occidentale et la superstition. Ceux qui croient dans ce genre de choses ne peuvent prétendre être les leaders des grandes nations qui aspirent, comme l'Iran, à la perfection humaine, en se basant sur l'amour des valeurs sacrées.»