Mesut Özil retrouvera vendredi la Turquie dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2012. L'international allemand cristallise certaines ranc'urs dans son pays d'origine et même au sein de la sélection turque.
L’Allemagne comporte une forte communauté turque. Des relations qui se retrouvent dans le football avec de nombreux joueurs d’origine turque évoluant en Bundesliga. Quand il s’agit de choisir quelle nation représenter au niveau international, beaucoup optent pour le pays de leurs parents comme l’ont fait les frères Altintop.
Mesut Özil a, lui, opté pour la Mannschaft. Pas uniquement pour l’amour de la patrie selon Hamit Altintop. « Le football est parfois une affaire de sentiments, mais bien plus souvent de business. Je suis quelqu’un de tolérant et je respecte le parcours de Mesut, mais je ne le soutiens pas. En tant qu’international allemand, Mesut a un lobby derrière lui, une plus grande valeur sur le marché des transferts et gagne plus d’argent. S’il avait choisi la Turquie, il n’aurait pas joué la Coupe du monde et ne serait pas au Real Madrid, c’est aussi simple que cela. Je dois beaucoup à l’Allemagne, j’ai appris beaucoup de choses, on m’a donné ma chance, mais mes parents sont venus de Turquie et je suis turc. »
La réponse du Madrilène est tombée dans la journée. « J'ai grandi ici, j'ai joué dans toutes les sélections de jeunes allemandes, j'ai beaucoup d'amis, je me sens bien dans cette équipe et je suis très fier d'en faire partie. » Du politiquement correct qui ne devrait pas adoucir le futur déplacement, fin 2011, d’Özil en Turquie.
Retrouvez dans le numéro du 10 Sport à paraître jeudi un portrait de ce joueur qui régale Madrid...
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