Suite du long entretien accordé au 10 Sport Hebdo par Louis Nicollin. Deuxième partie consacrée au foot côté fric, au marché des transferts. Et notamment à Mamadou Niang, dont « Loulou » ne tolère pas l'attitude.
Le marché est très calme. Pourquoi? Les clubs français n'ont plus de fric ! La preuve, à Marseille, la nana, elle ne veut pas trop en donner. A Lyon, Aulas est un peu frileux. Mais les salaires sont tellement élevés. Et on ne sait pas si les droits TV seront aussi conséquents. Mais il y aura trois ou quatre coups d'ici la fin du mercato. Que vous inspire l'attitude de Niang à Marseille? Il y a ceux qui aiment le football et ceux qui n'en ont rien à foutre et qui seraient prêts à aller jouer en Laponie si on leur donnait 100 ou 200 000 euros de plus. Les mecs ne pensent qu'au fric. Niang en fait partie. Que des coups de pieds au cul ! Moi, des joueurs qui ne sont pas libres et qui me feraient un cinéma pareil, ils ne partiraient pas. Ils sont content de signer trois ou quatre ans et l'année d'après, subitement, ils veulent partir. En parlant de départ, Emir Spahic semble intéresser Arsenal et aurait émis le souhait de partir. Qu'en est-il ? On a vu son manager qui n'est au courant de rien. C'est des conneries de blog. Maintenant s'il veut partir et qu'Arsenal le veut, ils nous filent le double qu'ils ont donné pour Kosciel... ou je sais pas quoi. Parce que Spahic, il en a deux dans chaque jambe. A 24 millions, il n'y a aucun problème. Je l'emmène là-bas moi même avec un cache nez. L'autre, il jouait à Tours avec Giroud il y a deux ans et ils ont payé 12 millions. Spahic, c'est autre chose. C'est le capitaine de la Bosnie. En dessous de 24 millions, il ne partira pas, même s'il fait la gueule. Il faut être poli. A chaque fois, je lui met mon avion à disposition pour aller le chercher en Bosnie. Retrouvez une troisième partie de l'entretien demain sur notre site, et l'intégralité dans le10Sport Hebdo, actuellement dans vos kiosques.