A cinq journées du terme de la Ligue 1, Marseille n'a jamais été aussi bien placé pour remporter le titre de champion qui lui échappe depuis 1992. Pourtant, Mamadou Niang, le capitaine de l'OM, préfère rester prudent.
Mamadou, après la victoire arraché à Boulogne dans les arrpets de jeu, le championnat est quasi gagné ?
Non, il ne faut pas dire ça. Il reste quinze points à prendre. On est à la meilleure place, c'est certain. Mais le plus dur est d'y rester. Les supporters doivent être patient, ça ne sert à rien de s'enflammer. Comment allez-vous fêter le titre après la folie qui a régné à Marseille suite à la victoire en Coupe de la Ligue ?
On n'y a pas pensé. On se rappelle du scénario de l'an dernier. On y pensait, on a joué le titre jusqu'au bout et Bordeaux nous a sorti une incroyable série. Ils ont mis tout le monde d'accord. Et nous on termine à deux points derrière eux. Pourtant, au regard des derniers résultats et notamment la dernière journée, la chance a semble-t-elle tourné du côté de Marseille ?
Oui, mais toutes les équipes qui sont derrière nous sont capables d'enchaîner une série de cinq victoires. Il ne faut pas brûler les étapes. Je le répète, il ne faut surtout pas s'enflammer et prévoir quoi que ce soit. Restons concentrés sur notre sujet, jouons notre jeu et prenons le maximum de points. On fera les comptes à la fin. Qu'est-ce qui explique vos bons résultats cette saison ?
C'est la bonne ambiance dans le groupe. On se régale, donc tout va bien et ça se ressent sur le terrain. La victoire en Coupe de la ligue vous a bien lancé ?
Non, ça date de bien avant. Si il n'y avait pas cette bonne ambiance au sein du groupe, on aurait peut-être pas gagné la Coupe de la ligue. La dynamique de victoire, on l'a prise avant cette finale. Souleymane Diawara est-il votre porte bonheur ? Après le doublé coupe de la lige-championnat, il est en passe de réussir la même chose avec l'OM...
Je vous dirai ça à la fin du championnat. Si on est champion, vous me reposerez la même question et je vous répondrais. Mais pour l'instant, on est champion de rien du tout.