La presse britannique s'est lâchée depuis lundi sur le cas N'Gog coupable d'une simulation face à Birmingham. Des critiques nourries qui n'entament pas la confiance de l'ancien Parisien.
David N'Gog a bien profité de sa titularisation lundi soir contre Birmingham. Un but et plusieurs raids solitaires. Problème, sur l'un d'eux, l'attaquant longiligne réalise un bel entrechat avant un tacle adverse. A vitesse réelle, l'illusion est parfaite. Le penalty sifflé. Et Liverpool peut sauver le match nul face au promu (2-2). En Angleterre, où les vertus de l'engagement sont érigées en modèle à suivre, l'action passe mal et occulte l'ensemble de la prestation du jeune Français. Tricheur, plongeur, simulateur, N'Gog a gagné son étiquette.
Sans revenir sur l'action qui fait parler, l'international Espoirs évoque, pour le Sun, sa situation. Sans se démonter. «On apprend plus dans les moments difficiles. Si on arrive à passer les difficultés dans la vie, on devient plus fort.» N'Gog prend à son compte la maxime de Nietzsche et fait même un parallèle avec ce qu'il a vécu au PSG. «Dans mon ancien club, nous luttions pour éviter la relégation et il y avait beaucoup de distractions à l'extérieur du club. J'ai énormément appris là-bas sur ce que c'est d'être un footballeur et comment gérer la pression. Je n'ai que 21 ans et j'ai encore du temps pour apprendre. Surtout que j'ai à Liverpool le meilleur entraîneur avec Benitez et que je joue avec le meilleur attaquant, Fernando Torres.» L'ancien Parisien est prêt à affirmer son caractère à l'occasion de cet épisode malheureux. L'Angleterre aimera ça.