Newcastle : Cabaye dévoile son côté bad boy
La rédaction

En déplacement à Sunderland avec Newcastle, où il fut buteur (1-1), Yohan Cabaye a dévoilé un côté nerveux qu’on lui connaissait peu. Tout le contraire d’Hatem Ben Arfa, travailleur et muet.

Aligné par Didier Deschamps face à l’Espagne, Yohan Cabaye a réalisé un match correct, sans plus. Noyé dans un cœur du jeu où il a eu fort à faire pour contrecarrer la machine Iniesta-Xavi, le joueur de Newcastle avait toutefois su impulser le jeu offensif des Bleus en seconde période, bien aidé il est vrai par l’entrée fracassante de Mathieu Valbuena. A Sunderland, l’ancien Lillois a livré un tout autre match.

Un but et de la nervosité Autre, d’abord, car il a fait gonfler ses statistiques personnelles en ouvrant ouvert le score dès la 3e minute de jeu, à la suite d’un débordement d’Hatem Ben Arfa côté droit et d’une frappe de Demba Ba repoussée par Mignolet. Ensuite, Cabaye n’a pas eu à regarder trop le ballon cette fois-ci, il a eu beaucoup de contacts à gérer et ne l’a pas toujours bien fait. Si sa prestation reste très au-dessus de la moyenne, il est apparu très nerveux. Il a d’ailleurs écopé d’un carton jaune assez tôt dans la rencontre pour être venu contester l’expulsion précoce de Tioté. Souvent à la limite, Cabaye a commis quelques fautes inhabituelles et a perdu pas mal d’énergie en venant discuter le bout de gras avec l’arbitre de la rencontre.

Entente parfaite avec Ben Arfa Heureusement, sa qualité de passe et sa précision sur les coups de pied arrêté furent encore un délice. De plus, son entente avec Hatem Ben Arfa, parfaitement serein, a de nouveau sauté aux yeux. Quand il fallait combiner dans les petits espaces, c’est eux qu’on retrouvait. Quand Krul devait constituer un mur à deux éléments, c’est encore nos deux loustics qui s’y collaient. Une vraie belle complicité qui est venue compenser le manque d’impact de HBA, bien légitime puisqu’il a dû se concentrer sur ses taches défensives à la sortie de Tioté. Avec une réelle volonté une envie de bien faire. Peut-être devant son poste, Didier Deschamps a dû apprécier.