La qualification face à Copenhague était évidente. Fernando Morientes pouvait donc jouer le match retour. Mais après des débuts encourageants, l'Espagnol a exposé toutes ses limites.
3-1 à l’aller, ça permet de voir venir. Didier Deschamps pouvait donc modifier son onze de départ avec Hilton, Kaboré, Koné et Morientes dès le coup d'envoi. Une titularisation de l’Espagnol, c’est un événement cette saison et surtout un moyen de se faire une opinion sur l’intermittent attaquant. On ne s’attend plus à voir le grand joueur du Real Madrid ou de l’AS Monaco, mais le Morientes 2010 sert-il encore à quelque chose ?
La réponse est très mitigée. L’avant-centre a pourtant débuté avec envie sur une belle frappe rasant la lucarne (4e). Volontaire dans ses appels et ses courses, Morientes contrait le dégagement du gardien, remisait avec ses coéquipiers et ne mégotait pas sur le replacement défensif. A la 53e minute, il plaçait une dernière frappe dangereuse après un petit jeu de passes avec Ben Arfa. Mais déjà l’on sentait que le moteur était vide.
Les efforts de la première période étaient payés comptant par l’Espagnol. Morientes errait alors sur la pelouse, ne pouvant plus s’immiscer dans les offensives marseillaises. Le contraste avec le virevoltant et double buteur Koné devenait saisissant. Le constat est dur pour cet ancien buteur de grande classe mais il n’a désormais plus les capacités physiques de tenir une rencontre de haut niveau. Même face à Copenhague en Europa League.