Battu mardi soir sur la pelouse de l’Olympiakos (3-1), Montpellier a affiché un visage défensif plutôt désastreux à l’image de Mapou Yanga-Mbiwa. Retour en chiffres sur la prestation ratée de l’international tricolore.
2 : Comme le nombre de buts sur lesquels il est directement responsable, en fin de match alors que les deux équipes étaient à égalité. Il manque clairement à ses devoirs de marquage sur le deuxième but signé Greco sur corner (81e), avant de se faire manger dans les airs par Mitroglou une minute plus tard (82e). Le compte y est.
33 : C’est tout simplement le nombre de minutes que Mapou a passé avant de réussir une première interception franche dans ce match, face à Mitroglou. Auparavant, il s’était montré trop juste sur l’ouverture du score de Paulo Machado (4e) ainsi que sur plusieurs incursions grecques par la suite (11e, 26e).
38 : Il s’agit du nombre de jours passés sans gagner un match officiel pour Yanga-Mbiwa (le 29 septembre dernier, à Nancy 2-0). Suspendu cinq rencontres pour un coup de coude sur Hamouma, il a raté les récents succès de son équipe face à Nice (3-1 en championnat) et Bordeaux (1-0 en Coupe de la Ligue).
50% : Comme son rendement en matière interception par rapport à ses trois précédentes sorties européennes. Mapou a intercepté 2 ballons en Grèce, alors qu’il avait enregistré une moyenne de 4,3 jusqu’ici en C1 soit une efficacité réduite de 50% sur un match.
70 : C’est le nombre de ballons touchés par le défenseur de l’équipe de France mardi soir, sur la pelouse de l’Olympiakos. Il a donc été bien moins sollicité qu’à l’accoutumée puisqu’il touchait jusqu’ici en moyenne 84 ballons par match de Ligue des Champions.
81% : Le pourcentage de passes réussies par le défenseur héraultais durant 90 minutes. Un chiffre inhabituellement faible pour un défenseur central et pour cause, Yanga-Mbiwa avait jusqu’ici enregistré un taux de réussite d’une moyenne de 87% en Ligue des Champions.