Bordeaux vit au-dessus de ses moyens depuis plusieurs années maintenant et l’heure est venue pour les Girondins de rééquilibrer leurs comptes. Côté arrivées, l’été promet d’être très, très calme en Gironde.
Bordeaux semble décidé à être sage sur le marché des transferts cet été…
On avait 31 contrats professionnels (avant les ventes de S. Sané et Krychowiak, ndlr). C’est trop. Déjà pour fonctionner, l’entraîneur souhaite avoir moins de joueurs dans le vestiaire. Deuxièmement, il est urgent de retrouver un équilibre financier. Ce sera l’objectif de ce mercato. Ça n’est pas en faisant venir de nouveaux joueurs. Mais je ne pense pas que nous soyons les seuls dans cette situation. D’après ce que je lis, c’est la même chose à Marseille et Lyon.
Dans cette optique, est-ce que des joueurs déclarés intransférables l’été dernier comme Trémoulinas ou Plasil le seront toujours cette année ?
Il n’y a pas de joueur intransférable. Dans l’absolu, tout est ouvert. Enfin, à condition que le club s’y retrouve. Ce n’est pas non plus la braderie. Ce n’est forcément qu’on veut qu’ils s’en aillent. Si un joueur vient nous voir en nous disant : "J’ai le club que j’ai toujours voulu rejoindre", on ne va pas lui dire "bah non". Quand un joueur a envie de voir autre chose, on s’est aperçu que ce n’est pas toujours très bon de le garder.
« Avant même que Francis me demande quelque chose, je lui ai dit : "On ne fera rien" »
Avez-vous été contacté pour certains de vos joueurs ?
C’est le calme plat partout. En plus, il y a l’Euro. Dans ces périodes-là, il n’y pas beaucoup de transferts… Déjà à la base, ce ne sont pas des périodes dynamiques, alors vu le contexte…
Côté arrivées, Francis Gillot a bien dû vous demander quelques joueurs ?
Avant même qu’il ait eu l’idée de me demander quelque chose, je lui ai dit : "On ne fera rien". Comme ça, ça a coupé court à toutes discussions (rire).