La question n’est plus de savoir si Ricardo Kaka va quitter le Real, mais plutôt de connaître sa future destination. Mais si les clubs intéressés ne manquent pas, aucune négociation n’avance réellement, la faute aux exigences du père de Kaka.
C’est bien connu, un parent pense toujours avoir son mot à dire sur le ou la partenaire de son enfant. Bosco Leite n’échappe pas à la règle et protège même les intérêts financiers de son fils plus connu sous le nom de Kaka. Sous contrat jusqu’en 2015 avec le Real qui l’accompagne gentiment vers la sortie du Bernabéu, le Brésilien recherche activement un club, chose difficile lorsque son père et agent exige ce qu’il y a de mieux ou presque pour son fils.
Partir ? Ok. Mais pas à n’importe quel prix Car la première exigence de son agent concerne le salaire de Kaka, et non son futur club. Bosco Leite en oublierait même que Kaka n’a aucune envie de quitter la maison blanche. Qu’importe, selon elconfidencial, il aurait tout d’abord déclaré que Kaka ne partirait que si un club lui offrait le même salaire qu’au Real, et sur la même durée, à savoir 10M€ annuel pendant 3 ans ! Un véritable contrat de Ballon d’Or, sans compter les 25M€ réclamés par le Real pour son joueur pourtant mis à l’écart. De quoi freiner les ardeurs de prétendants qui arrivaient à toute vitesse.
Exigences rédhibitoires A commencer par le Milan AC, dont le vice-président Adriano Galliani aurait été vu avec un second agent de Kaka en Italie selon As. Le club lombard est fortement intéressé par le retour de son ancienne perle transformé en boulet dans la capitale espagnol. Le Milan AC serait même le seul club à vouloir lui offrir ses 10M€ annuel, mais Marca croit savoir que les dirigeants italiens auraient fixé leur offre au Real à 13M€, bien loin des 25 demandés.
Autres prétendants, les Red Bulls de New-York. Mais cette fois c’est bien l’exigence de Busco Leite qui empêche toute avancée. Les Red Bulls seraient prêts à offrir 6 millions d’euros par an à Kaka, somme insuffisante aux yeux de son agent, d’autant plus que le Real refuserait de payer la différence.
Dernière solution, un exil au Brésil afin de bénéficier d’une exposition certaine en vue de la prochaine Coupe du Monde à domicile. Seul Santos aurait les faveurs de Kaka, dont le prix et le salaire interdissent cependant toute approche. Autant de pistes que d’impasses pour la famille Kaka qui va devoir revoir ses exigences à la baisse. Car à force de crier haut et fort leurs conditions, ils risquent de s’éterniser dans un dialogue de sourd sans jamais trouver la solution, ce qui n’arrangerait personne, sauf peut-être Kaka lui-même…
Eric Bethsy