Mercato - RC Lens : « La DNCG n’a jamais eu confiance en Hafiz Mammadov »
La rédaction

Alors que le RC Lens pensait être sorti d’affaires suite à la décision de la FFF de le maintenir en Ligue 1, l’interdiction de recrutement prononcée par la DNCG vient jeter un nouveau trouble sur les Lensois…

Décidément, cette intersaison est un long chemin de croix pour le RC Lens, ses supporters et son président Gervais Martel. Ayant gagné sur le terrain le droit d’évoluer en Ligue 1 cette saison, les Sang et Or ont d’abord été maintenus deux fois en Ligue 2 par la DNCG, avant d’être réintégrés de justesse par la FFF, sur avis favorable du CNOSF. Mais les ennuis ne sont pas terminés pour le club artésien, qui évoluera de surcroît hors de son fétiche stade Bollaert cette saison, pour cause de travaux en vue de l’Euro 2016

MASSE SALARIALE LIMITÉE À 13 MILLIONS D’EUROS

En effet, la DNCG a interdit ce mardi le club de recrutement cet été tant que son actionnaire principal, Hafiz Mammadov, n’aura pas effectué un versement de 4M€ cash. « La DNCG n'a jamais eu confiance en cet actionnaire lointain qui, faut-il le rappeler, a injecté 19,5 millions d'euros pour sauver le club artésien, la saison dernière. Elle a donc demandé que ces 4 millions d'euros soient versés immédiatement. Tant qu'ils ne seront pas sur un compte, Lens ne pourra pas recruter. Une fois cet argent transféré, le club de Gervais Martel pourra dépenser 2,5 millions d'euros en recrutement. Sa masse salariale sera encadrée à hauteur de 13 millions, comme le prévoit son budget prévisionnel », peut-on lire dans les colonnes de L’Équipe ce mercredi.

MARTEL VISE LA DIXIÈME PLACE

Pour rappel, avant l’annonce de cette décision, le président lensois Gervais Martel avait annoncé un objectif ambitieux, la 10e place de la Ligue 1. « L’objectif fixé par le club ? Nous allons jouer la 10e place, c’est l’objectif déposé au CNOSF notamment. En ce qui concerne la préparation, elle reste la même, finalement, que l’an passé. J’espère qu’elle sera différente dans un an. Maintenant, il reste quinze jours, il faut se mettre à table et se retrousser les manches », a-t-il déclaré.

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