Alors qu’il affiche une forme étincelante cette saison au PSG, Javier Pastore avait connu une adaptation assez délicate à son arrivée durant le mercato estival 2011. Et n'hésite pas à rendre hommage à son ancien mentor, Antoine Kombouaré...
Recruté pour 42M€ en 2011, Javier Pastore était le premier symbole de la puissance financière des Qataris et le premier gros coup du PSG version QSI sur le mercato. Pourtant, malgré des premiers mois de bonne qualité sur le plan sportif, l’ancien joueur de Palerme semblait avoir du mal à s’adapter en France et aurait eu quelques difficultés relationnelles avec son entraîneur de l’époque, Antoine Kombouaré. Lors du match aller face au RC Lens au Stade de France, Javier Pastore s’était confié à ce sujet comme le rapporte L’Equipe ce samedi.
« SON DÉPART N’ÉTAIT PAS TRÈS JUSTE »
Le meneur de jeu du PSG se défend de tout malaise avec Antoine Kombouaré, égratignant d’ailleurs sa direction qui avait préféré nommer Carlo Ancelotti à sa place en décembre 2011 : « Quand je suis arrivé, je ne parlais pas beaucoup. Il (ndlr : Antoine Kombouaré) a fait des efforts pour me faire comprendre la L1, j'avais une très bonne relation avec lui. On était premiers quand il y a eu ce changement de coach. Ça n'était pas très juste, mais le football, c'est comme ça », précise le joueur du PSG.
LE RETOUR DE KOMBOUARÉ
De retour au Parc des Princes pour la première fois depuis son renvoi du PSG, Antoine Kombouaré s’est récemment exprimé sur ce sujet en conférence de presse : « Je vais être très clair, c’est la première fois que je retourne au Parc depuis mon éviction, donc forcément que ça va me faire quelque chose. Mais dans les conditions où je vais aller là-bas, forcément que c’est compliqué pour moi. Aujourd’hui vous, vous doutez bien que ce qui m’intéresse, c’est forcément de savoir comment on va jouer, comment on va se comporter là-bas, est-ce qu’on va être capable de faire un bon match ? Tout simplement. L’émotion de retrouver le Parc, pour moi c’est secondaire aujourd’hui parce qu’on a trop de soucis, c’est trop compliqué ».