Il y a deux saisons, Anthony Réveillère s’apprêtait à rejoindre le PSG avant que les dirigeants parisiens ne reviennent sur leur décision, évoquant les antécédents physiques du défenseur. Une réelle frustration pour ce dernier qui peine encore à digérer.
Le 22 novembre 2008, Anthony Réveillère était victime d’une rupture du ligament antéro-externe du genou gauche. Contre l’avis de ses dirigeants, le défenseur, qui évoluait à cette époque à l’OL, n’avait pas souhaité passer sur la table d’opération, préférant simplement se renforcer musculairement afin de compenser l’absence d’un ligament essentiel à la stabilité de ce même genou. Néanmoins, cette fragilité allait lui couter chère dans l’avenir, non pas sur le plan physique mais bien pour son parcours professionnel.
« JE SUIS RENTRÉ À LYON AVEC LA RAGE »
À l’été 2012, Anthony Réveillère négociait un transfert avec les émissaires du PSG. Alors que ses problèmes aux genoux semblaient clairement derrière lui, les Parisiens se servaient de ce risque de rechute pour mettre fin aux discussions. À tort selon l’ancien Lyonnais, dans l’Equipe, qui se languissait pourtant de rejoindre le club de la Capitale. « J’aurais bien aimé ajouter des lignes à mon palmarès et jouer avec David Beckham, la rock star. Au lieu de ça, j’ai pris un billet de train et je suis rentré à Lyon avec la rage. Mon échange avec Milan Bisevac ne s’est pas fait à cause de mon genou, comme les Parisiens l’ont dit. C’était bidon. »
« ON NE PEUT PLUS ME SAOULER AVEC MES GENOUX »
En novembre dernier, AnthonyRéveillère a passé une visite médicale avec succès avant de s’engager avec le Napoli. Un vrai sentiment de revanche pour le Français de 34 ans. « Ma visite médicale passée à Rome a mis les points sur les « i ». On ne peut plus me saouler avec mes genoux, ils sont costauds. Si je regrette d’avoir refusé l’opération en 2008 ? Dans le football, on n’a pas de temps. J’ai pris le pari de rejouer au bout de trois mois. Et je l’ai gagné. Cette visite médicale avec Naples est un soulagement. Elle me permet de passer enfin à autre chose. Je suis en bonne santé et je ne suis pas fini. »