Interrogé sur le fait que Vincent Labrune soit un « président effacé », Pierre Ménès en a profité pour prendre la défense du président phocéen.
Même s’il s’est récemment exprimé dans différents médias pour parler de Marcelo Bielsa, Vincent Labrune se fait rare dans les médias, contrairement à Jean-Michel Aulas. Interrogé par Foot Marseille sur le style de Vincent Labrune, Pierre Ménès a donné son sentiment, puis est monté au créneau.
« QUELQU’UN QUE JE CONNAIS BIEN »
« Il a tous les contours du bouc émissaire. Est-ce que c'est une tactique délibérée de sa part pour laisser travailler le groupe tranquillement ? Si c'est la réalité, c'est une belle preuve d'abnégation. J'ai connu Vincent lorsqu'il travaillait dans les médias, que ce soit pour Jean-Luc Delarue ou pour TF1. C'est quelqu'un que je connais bien. Il a fait un choix, le choix de recruter des jeunes Français : c'est compliqué. Encore une fois, Bielsa, c'est son choix. Aujourd'hui, aller lui faire des reproches... Si les supporters de l'OM kiffent tellement Bielsa, c'est parce que Labrune l'a fait venir. Il ne faut pas l'oublier non plus. »
PIERRE MÉNÈS ET LE CAS AYEW
Le consultant du CFC en a remis une couche avec le cas André Ayew : « C'est comme quand ils disent, André Ayew va partir libre, c'est la faute de Labrune. Il faut savoir que Vincent Labrune il a essayé mille fois de prolonger André Ayew. Et on peut aussi comprendre qu'André Ayew, qui est à Marseille depuis tant d'années, a envie de tenter l'aventure de la Premier League. »