Annoncé avec insistance dans le viseur de Chelsea, Radamel Falcao fait l’objet des plus belles convoitises sur le marché européen. Une tendance qui a provoqué la colère de d’Enrique Cerezo, le président de l’Atletico Madrid. Explications.
La question de trop…
Interrogé en conférence de presse vendredi, le président de l’Atletico Madrid Enrique Cerezo n’a pas tardé à monter au créneau lorsque le sujet Falcao est arrivé sur la table. Et le dirigeant des Colchoneros s’est montré très ferme : « Nous n’avons reçu aucune offre de qui que ce soit. Et le joueur n’a jamais exprimé de volonté de partir. Ca suffit maintenant ! Il n’y a rien de chez rien ». Alors que plusieurs écuries européennes souhaiteraient s’attacher les services de l’international colombien (NDLR : Le Real Madrid serait notamment sur les rangs), c’est un prétendant anglais qui semble causer des soucis à l’Atletico dans ce dossier.
« Je me moque de ce qui se dit là-bas… »
Devant l’insistance de l’assemblée médiatique, Cerezo a évoque l’intérêt porté par Chelsea pour son buteur en série. Et là encore, la réponse est plutôt cinglante : « Ce ne sont que des rumeurs, je me moque de ce qu’il peut se dire là-bas. Je ne vais pas passer mon temps à répondre à cette question. Le sujet Falcao est clos, point », assure le président madrilène. Il faut dire que les pensionnaires de Vicente Calderon n’en sont pas à leur premier pillage en règle de la part des gros clubs de Premier League.
Dans la lignée de Torres et Agüero ?
Après Fernando Torres (parti à Liverpool pour 36M€, 2007) et Sergio Agüero (à Manchester City pour 45M€, en 2011), Radamel Falcao symbolise donc la nouvelle tendance dans les rangs de l’Atletico. Pourtant, le club ne souhaite pas revivre le départ soudain du sérial buteur comme ce fut le cas par le passé : « Nous avons un contrat qu’il doit honorer, nous ne pouvons pas agir sur ce qu’il se raconte. J’insiste sur le fait que ni Chelsea, ni le Borussia, ni personne, ne nous a appelés, mais s’ils venaient à le faire, ils connaissent déjà la situation. Il s’est passé la même chose avec Agüero et Fernando Torres », poursuit le président de l’Atletico. Un discours clair, mais qui ne devrait pas pour autant calmer les ardeurs d’un club comme Chelsea, l’un des plus actifs sur le marché depuis dix ans.
Par Guillaume de Saint Sauveur