Parti à West Ham l’été dernier, Alou Diarra revient dans L’Equipe sur son départ de Marseille : « J'aurais aimé lui (Sam Allardyce le manager de West Ham, ndlr) parler avant de signer, mais le discours des dirigeants était tellement positif. On me disait que j'étais la priorité du manager. D'ailleurs, le transfert s'est fait très vite. À trente et un ans, je voulais découvrir un autre Championnat. Marseille avait besoin de réduire sa masse salariale. Donc cela arrangeait tout le monde. West Ham est venu me chercher. Ils ont mandaté un agent (il ne cite pas de nom, ndlr), qui a sorti le grand jeu. Il a débarqué à Marseille en jet privé, m'a promis monts et merveilles. Le discours était attrayant. C'était l'Angleterre, Londres, West Ham, un club populaire avec une vraie identité. C'était l'occasion de m'implanter en Premier League. Je ne me suis pas posé de question. Je faisais confiance », raconte Diarra, aujourd’hui très peu utilisé.
« Cet agent m'a berné »
« Après quelques semaines, j'ai compris qu'il y avait eu beaucoup de mensonges. Je me suis fait avoir. Cet agent m'a berné, moi et mon agent (Jean-Pierre Bernès, ndlr). J'ai le sentiment d'avoir servi de poisson dans une affaire financière. Certains se sont fait de l'argent sur mon dos. Certes, j'ai trois ans de contrat. Je ne suis pas malheureux financièrement, mais je suis venu pour jouer, pas pour être en préretraite », ajoute-t-il.
Découvrez Le 10 Sport de cette semaine en kiosques ou en ligne