Melina B tacle les puristes du football
La rédaction

Oh, les amoureux du beau jeu sont déçus aujourd'hui? Moi, pourtant partisane du jeu à la catalane et de sa formidable technicité, je m'insurge !

Je regrette de voir que certains amateurs du football n’arrivent pas à reconnaître l’incroyable performance réalisée par les intéristes hier soir. Ma mission : faire taire ceux qui, par mauvaise foi, diront : « oui mais c’est facile quand tu joues à dix derrière ! ».

Non justement le défi que Mourinho a proposé à ses joueurs était loin d’être gagné d’avance.

Car oui, il est toujours beaucoup plus délicat de jouer la défense, de volontairement laisser le ballon à l’adversaire et d’accepter de subir, que de prendre le jeu à son compte et miser sur l’offensive.

Parce que 90 minutes à subir c’est long… Même « interminable » nous a déclaré Eto’o le défenseur camerounais. Euh pardon l’attaquant italien !

Qui a dit que le "Catenaccio" était mort ? Certainement pas José Mourinho.

Il a réussi à inculquer à ses hommes l’abnégation, le sacrifice et une valeur obligatoire pour être une grande équipe : la solidarité.

Tous les joueurs ont répondu présent. Dans un même élan, avec leurs tripes, ils ont écœuré les blaugranas par leur engagement physique et leur force mentale. Tout cela dans seulement 16,50 m !

Et vous ne voulez pas parler d’exploit '!

En situation d’infériorité numérique pendant plus d’une heure. Face à des barcelonais étincelants dotés de génie, qui étaient les favoris de cette C1. Et, qui plus est, à l’extérieur contre la bronca de 100.000 supporters catalans. Excusez-moi mais personnellement je vais m’accorder le droit de parler de véritable prouesse.

Et puis, petite piqûre de rappel : l’Inter Milan au match aller a quand même mis trois pions à ce géant FC Barcelone. Et pas des buts de raccroc !

J’espère que ce détail, vraiment pas anecdotique, limitera la colère de ceux qui ne sont pas de mon avis. Ceux qui continueront à rechigner parce qu’ils ont assisté à un match de hand-ball, comme dans les cours d’écoles, vous savez à "l’allemande" sur une cage. 

Pour conclure, je vais conforter l’entraîneur portugais dans sa réaction d’après-match. Effectivement Monsieur le "Special One", vous n’avez pas à rougir de votre prestation.