Non, il ne s'agit pas de parler ici de Franck Ribéry. Je sais je vous déçois. Je n'y peux rien "Kaiser Franck" est un homme pieux, un mari aimant, un père de famille attentionné, un garçon crédule a qui l'on donnerait le bon dieu sans confession?
Du moins tant qu’il n’a pas été jugé !
Non, aujourd’hui, je voudrais inciter les mauvaises langues à se repentir…
Vous vous demandez à qui je fais référence, n’est ce pas ?
Je veux parler de ceux qui faisaient de l’invincibilité catalane une évidence et accordaient une confiance aveugle à Messi.
Des prétentieux qui vendaient la peau des Nerazzurri avant le match, et clamaient haut et fort : «Mais bien sûr qu’ils vont prendre une branlée».
Des sceptiques qui faisaient du plan anti-Messi annoncé par Mourinho un autre coup de com du "Special One" pour déstabiliser l’adversaire.
Ces amateurs de ballon rond qui en définitive ont pris une leçon de football…
Mourinho a une fois de plus prouvé sa grande intelligence tactique. Et mis à l’honneur cette culture de la gagne qu’il inculque avec acharnement à ses hommes.
Non, évidemment, il n’a pas métamorphosé le Barça, il ne l’a pas rendu médiocre : loin de là… Les Catalans avaient la mainmise sur le jeu, le pied sur le ballon, comme toujours… On avait l’impression en début de match que rien n’avait changé… Mais très vite, l’option Mourinho a permis aux Interistes de prendre le dessus.
L’idée était de couper toutes les lignes de transmission entre les joueurs clés de l’offensive blaugrana. Il fallait réussir à étouffer ses individualités par le pressing collectif et une solidarité défensive à toute épreuve.
En somme : gagner tous les duels et ne pas laisser aux barcelonais la possibilité de s’exprimer. Le trio de choc Zanetti – Cambiasso – Pandev l’a fait. Ainsi, Ibrahimovic a été fantomatique, Messi quasi-inexistant et Xavi a du évoluer dans des espaces trop réduits pour réussir ses prouesses.
Ensuite, les instinctifs milanais Milito, Eto’o et Sneidjer ont fait le reste, sans complexe : une galéjade !
Donc, à tous ces mécréants qui ne laissaient aucune chance à l’Inter Milan, je vous propose une séance de confessionnal avec Père Ribéry. Vous apprendrez que le football n’est pas une religion respectant des règles strictes mais une passion amenant parfois à des débordements !
Autrement dit, hier, Wahiba incarnait le FC Barcelone : l’épouse fidèle, la valeur sûre. Mais a perdu, face à l’opportunisme et la fougue de Zahia.D, le symbole envoûtant de l’Inter Milan.