Melina B tacle les fantomes du Doubs
La rédaction

A Auguste Bonal, c'est tous les jours Noël ! C'est la banderole que j'aurais hissé si j'avais été en tribune pour le match FC Sochaux-OL de ce week-end.

Des termes issus de la physiologie sexuelle peuvent nous aider à résumer ce match. « Face à l’impuissance et la stérilité du rideau défensif sochalien, des lyonnais prolifiques et particulièrement féconds ont mis bas un "beau bébé" de trois points ! » En effet, Bastos était d’humeur très aimante. Il a "fait l’amour" à toute la défense sochalienne qui s’est avérée largement consentante ! Son avocate déclarait hier matin : « non ce n’était pas du viol » ! D’abord, Richert a joué à "cache-cache" avec Boumsong. Il n’a pas vu le départ du ballon et, surpris, l’a récupéré dans ses filets. Cela arrive c’est vrai… Puis, Bréchet a effectué la relance parfaite dans les pieds de Makoun. Et tout s’est enchaîné très vite, jusqu’à ce que Bastos soit servi sur un plateau ! Esseulé dans la surface de réparation, il a eu le temps de contrôler, de danser la samba, boire une caïpirinha… et d’ajuster une frappe en force !

Une minute plus tard, même tarif ! Dalmat et Dramé ont fait preuve de "transparence". Ils se sont effacés par respect pour "les géants et vénérés lyonnais", vainqueurs du "grand" Real Madrid. Ederson a ajusté son centre, pour trouver qui… ? Tiens ! Comme par hasard, Bastos tout seul au second poteau ! « Mais il joue Bastos ' ». « Oui, connard, il en a déjà planté deux ! » Enfin, alors que le match se termine, Josse, passif jusque là, a décidé de se mettre en vue. Etonné de ne pas avoir vu marqué le véritable buteur lyonnais, il donne le ballon à Lisandro dans le sens de la cage ! L'Argentin ne s’est évidemment pas fait prier pour convertir cette offrande. Finalement, le résume de ce match revient de droit à "Doc Gynéco Puel" qui en a fait un diagnostic très pragmatique : « Sochaux ne nous a pas poussés dans nos retranchements ». Mais il faut relativiser la friabilité de cette défense sochalienne mise réellement sous pression par l’OL. Une telle défense n’aurait pas été autant déstabilisée par le top-modèle marseillais, Fernando Morientes. Même si en dix minutes seulement, il en a fait des choses… Il a parcouru au moins trente mètres (sans compter l’aller retour banc-vestiaire). Il a réussi à remonter deux fois ses chaussettes. Il a remis trois fois en place ses mèches de cheveux qui devenaient intempestives avec le mistral. Et il n’a touché aucun ballon… La consigne de DD était de ne pas salir ses crampons qu’il lui avait cirés la veille. Face à tant de générosité, je voudrais, pour conclure, tirer mon chapeau au guerrier Lillois Mathieu Debuchy. Avec deux côtes en moins, une colonne vertébrale toute "de gambi" (comme on dit à Marseille) et sur un pied, hier le "bull-Dogue", c’était lui.