Melina B tacle les enfantillages de Mbia
La rédaction

Après "la complainte du phoque en Alaska", voici "la complainte de "Mbia à Massilia" !

Cette semaine, Mbia relance la polémique. Un seul vrai dilemme: faut-il jouer au football pour son plaisir personnel ou faut-il se fondre au cœur du collectif et se transcender pour faire gagner son équipe. Cela vous paraît évident… Eh bien c’est pas le cas de Mbia !

Ainsi, j’ai envie de tirer mon chapeau à Edouard Cissé et son humour caustique. Il replace les choses dans leur contexte en déclarant : « moi j’aimerais bien jouer attaquant mais Mamad à la chance de marquer ». Tout est dit je crois… Cette phrase simple, et non simpliste, recentre le débat autour d’un mot trop souvent oublié par les pseudo-stars du football : le mot « équipe ». Tout un concept je vous assure ! C’est le mot football par excellence… Celui qu’on leur rabâche depuis la catégorie "débutants". Mais rien à faire… Pour certains c’est encore chacun pour sa pomme !

Et oui les gars, réveillez-vous, à partir du moment où vous vous engagez avec une équipe, son équilibre collectif dicte les règles. Et le mieux placé pour définir les règles : c’est l’entraîneur. Point barre ! Si vous n’arrivez pas à le concevoir, achetez-vous une raquette de tennis ou une "PlayStation" ! »

Oui je sais, mes mots sont durs… Et jusque là Mbia, c’est vrai, fait preuve d’abnégation sur le terrain. C’est en dehors que ses réclamations se font entendre et me fatiguent. Il veut jouer à son poste de prédilection, soit milieu défensif. Or il joue en défense centrale et, contrairement à ce qu’il dit, il est très bon !

Mbia n’est pas victime de la mode lancée par Ribéry. Il est seulement le premier maillon d’un acharnement collectif bénéfique à son équipe : l’OM. Il est victime des piètres prestations d’Hilton et du manque de confiance que lui accorde Deschamps. Il est victime de la solidité défensive de Heinze sur l’aile gauche face à un Taiwo en méforme. Il est victime de la sérénité et de l’efficacité d’Edouard Cissé en tant que sentinelle devant la défense.

Et puis, ses amis aussi ne lui facilitent pas la tâche dans sa quête de repositionnement au milieu… Jimmy Briand, qui était son coéquipier à Rennes, précise à son sujet : « Que ce soit en vitesse ou sur le physique, un attaquant n’a aucune chance de le passer ».

En conclusion, je voudrais adresser un message amical à Stéphane Mbia. « N’oublie pas tes premiers mots sous les couleurs marseillaises : « je vais tout faire pour mener l’OM le plus haut possible ». 

Accepte d’être victime… L’OM et ses supporters t’aiment comme ça ! »