Melina B tacle les discours des cadres du PSG
La rédaction

Les discours des cadres du club parisien... Ou l'art de faire d'un match d'entraînement, un match de référence. Je veux parler évidemment du match : Vesoul-PSG.La grosse affiche de cette Coupe de France ! Celle qui nous a fait frémir, celle qui nous a fait lever de notre siège ! Avec leurs analyses d’après match, les personnes importantes du club ont presque réussi à nous faire croire au retour d’un grand PSG. Petit rappel. Il s’agissait de Vesoul, une équipe de CFA à la peine en championnat contre le PSG, l’équipe qui pèse 80 millions d’euros. Seul point commun entre ces deux équipes au départ : elles sont 15e au classement de leur championnat respectif ! Enfin, finalement, le match s’est conclu sur le petit score de 1-0 en faveur de Paris. Bref ! Allons du côté des paroles… Commençons, d’abord, par le discours de notre battant : j’ai nommé l’entraîneur Antoine Kombouaré. Bref résumé de ses propos : « Ce match était un traquenard par excellence, on a affronté une équipe survoltée. Cette victoire est un énorme soulagement » ! A l’écouter, vous n’avez pas l’impression qu’il jouait le Barça de Messi et que le titre européen était sur le point de lui échapper ? On imagine la scène suivante : finale de Ligue des Champions opposant le PSG au FC Barcelone. Un truc de dingue ! Paris mène au score et à une seconde de la fin, tir de Xavi sur la barre… Ouf quel soulagement ! Ensuite, penchons-nous sur le discours de Robin Leproux, le Président. Décontenancé, il a dit : « On n’a pas pu voir un match de football parce que le terrain était impraticable ». J’abonde dans son sens, sur le début de phrase… Oui, il est clair qu’on n’a pas vu un match de football ! Pour le plaisir, intéressons-nous au discours de Zoumana Camara. Il précisait à la fin du match : « Il ne fallait pas s’attendre à un grand match de notre part ». Pour ça Zoumana, excuse-moi de rire, mais tu n’as plus besoin de nous prévenir ! Hélas, on l’a compris depuis bien longtemps ! Pour conclure, on va endosser un instant le costume des entraîneurs en mal de résultats. Petite devinette : que disent-ils tous en fin de match ? Quelle est cette phrase à 1 million d’euros qu’on ne se lasse jamais d’entendre ? Et bien, la fameuse : « ce qui compte c’est le résultat peu importe la manière ». Enfin, il est vrai que je les taquine beaucoup les Parisiens en ce moment. Peut être trop au goût de certains. Mais, en réalité, je leur souhaite sincèrement, comme Kombouaré « le début d’un nouveau cycle ».