Hier soir, s'est joué la ½ finale de la Coupe de France entre le PSG et Quevilly, club de CFA. Mais c'est au Stade Léon Bollée du Mans que les amateurs ont sévi ! Les amateurs : c'était les Girondins.
L’erreur est humaine certes, mais elle commence sacrément à peser sur le collectif bordelais. A chaque match, un nouveau pitre paye sa gaffe ! On a vu Chalmé marquer contre son camp, Ciani multiplier les relances plein axe, Carrasso pousser le ballon dans ses filets. Hier soir, c’était au tour de Trémoulinas de faire sa bulle. Il a choisi la passe de vieille en retrait pour s’illustrer. Le seul qui jusque là avait été impérial a sombré aussi. Une autre défaite pour les hommes de Laurent Blanc contre l’équipe bis du Mans, actuel reléguable en L2. Tableau affligeant ! Aucun amateur de football n’aurait anticipé cette chute imprévisible de Bordeaux et pourtant… Bordeaux 2009 visait un second titre de Champion de France. Bordeaux 2010 est 15ième à trois points seulement du 1er relégable. Le podium est loin, très loin… Comment expliquer autant de défaillances affichées ? Par un mental en bois tout simplement ! Des joueurs qui lâchent leur entraîneur dont la sérénité se délite progressivement… Mais qu’on arrête de mettre la faute sur Laurent Blanc que tout le monde vénérait et appelait Président, il y a trois jours ! Et laissons également Escalettes tranquille ! Déclarer Laurent Blanc comme successeur probable de notre astrologue national : c’est l’unique choix lucide qu’il ait fait. Et, entre nous, en tant que joueur, apprendre que son entraîneur est un candidat sérieux au poste de sélectionneur de l’équipe de France, cela devrait être rassurant et non déstabilisant. Je crois tout simplement que ceux, dont on vantait la sagesse et la rigueur, se sont laissés surprendre par un excès de confiance. Entre l’humilité et suffisance, cela ne tient qu’à un fil. Rennes les a corrigés en début d’année, l’OM leur a mis un coup de bambou derrière la tête, Lyon et le PSG ont remué le couteau dans la plaie, et hier le Mans a signé leur arrêt de mort. Mais c’est eux qui donnent le bâton pour se faire battre… Il y a une seule chose que l’on peut reprocher à Laurent Blanc : son ambition et la confiance aveugle qu’il a accordées à ses joueurs cadres.