Melina B tacle le manque de sportivite dAntonetti
La rédaction

Chaque défaite de Rennes, selon l'entraîneur Antonetti, est un « hold up ». On peut comprendre la frustration de ce corse ambitieux qui avait pour objectif de qualifier le Stade Rennais pour une Coupe d'Europe. Mais c'est raté, il n'a pas tenu sa promesse.

Rennes demeure, cette année encore, dans le ventre mou de la Ligue 1. Antonetti, arrivé de la Côte d’Azur en août dernier, n’aura pas fait mieux que ces prédécesseurs du côté de la Bretagne. Il sait pertinemment que les Rennais en avaient pourtant le potentiel. D’où la réticence de ce battant à reconnaître sa part de responsabilité devant ce bilan mitigé. Il est certain que nous n’avons pas attendu Antonetti pour savoir que l’autocritique n’est pas une spécialité en football. Plusieurs exemples me viennent à l’esprit. Je repense à Yoann Gourcuff qui a accusé les médias d'être responsables de la mauvaise fin de saison bordelaise. A Laurent Blanc qui ne s’est jamais remis en question dans sa façon de gérer l’affaire autour de la succession de Domenech à la tête de l’Equipe de France. Aussi, à Benoit Pedretti qui a pris l’habitude de se poser en victime dès qu’on le secoue un peu alors qu’il est le premier à envoyer les pieds sur le terrain. Mais, à l’heure de décerner les prix, Antonetti mérite sa palme du plus gros mauvais perdant de l’année.Tout au long de la saison, au lieu de se livrer à une introspection constructive, il s’est obstiné à faire porter l’échec rennais à la terre entière ! Tout le monde y est passé. Sans pitié, il a toujours bizarrement oublié de se citer ! Il a d’abord fustigé l’arbitrage en traitant l’homme en noir de voleur à maintes reprises. Il a aussi fustigé la malchance de ses hommes face à la réussite inouïe de leurs adversaires. Et quand il n’a pu user d’aucun recours externe, il s’en est pris ouvertement à son effectif, en accablant notamment ses attaquants, s'évertuant à dénoncer un problème dans la finition. Gyan et Sylvain Marveaux, 22 buts à eux deux, sont certainement très maladroits ! Donc : attaquants aux pieds carrés ou entraîneur au « teston » démesuré ? Je crois que c’est clair ! Pour demain soir Fred, fais moi plaisir, garde tes excuses !