Cette saison, sur commande de Claude Puel, il avait promis de s'extraire gentiment de la sphère médiatique, d'agir sagement tapi dans l'ombre de son équipe. On s'est mis le doigt dans l''il !
Il ne peut s’empêcher de monter au créneau, de pousser ses coups de gueule. Surtout en fin de championnat lorsque la pression du résultat est grande et les contre-performances indigestes pour cet ambitieux président. Ce qui est rageant, ce n’est pas qu’il s’exprime… C’est seulement qu’il ouvre sa gueule, à la moindre contrariété, pour ne dire que des conneries qui n’ont d’équivalent que son nombrilisme aigu. Pour se remettre dans le contexte de la saison lyonnaise vu par Jean-Michel Aulas, bref récapitulatif. Il a d’abord obtenu tout ce qu’il a voulu de la part de la LFP. Plusieurs matches reportés avant les rencontres de l’OL en Ligue des Champions. Le dernier en date, celui face à Monaco qui se jouera mercredi tandis que les monégasques sont en roues libres. Mais Aulas a la mémoire courte ! Ensuite, il s’est également positionné sur cette avant-dernière journée de championnat. Contrairement à ce que ses discours laissaient supposer, l’OM a joué franc jeu face aux Lillois. Les marseillais n’ont pas triché : ils se sont inclinés 3 buts à 2 en infériorité numérique malgré des jambes en coton, la tête dans un étau et le foie aux abois ! A contrario, petit rappel : en 2006, Lyon n’avait proposé aucune opposition aux Lillois. Le LOSC, qui ne s’était pas fait prier, avait planté 4 fois et privé l’OM de Ligue des Champions. Mais Aulas a une mémoire sélective ! En outre, samedi, Aulas n’a pas ménagé Mr Bré, l’arbitre du match face à Valenciennes. Celui qui fait du respect d’autrui son cheval de bataille, a accusé l’homme en noir d’avoir été mauvais et a mis sur son compte la perte de 20 millions d’euros en cas de non qualification en C1. Il devait avoir oublié le "péno", plutôt généreux, accordé à son équipe la semaine d’avant face à Auxerre, concurrent direct à l’Europe. Donc, oui, Aulas est décidément amnésique ! Je vais ainsi lui rappeler que son équipe est courageuse, certes, mais aussi chanceuse. Lyon en C1 a été guidé par sa bonne étoile… Poteau d’Higuain en 1/8ème de finale face au Real, barre transversale de Diarra en ¼ à Bordeaux. Deux faits de jeu qui changent la donne des matchs retour. Et, sur cette fin de championnat, idem : la réussite est encore là. Ce match nul face à Valenciennes, arraché à la 94ème minute, en est la preuve ultime. Pour conclure, Lisandro, le joueur lyonnais, mérite son trophée UNFP de meilleur joueur de L1. L’équipe lyonnaise mérite sa place en Ligue des Champions l’an prochain. Mais le club, l’OL, mérite mieux qu’Aulas !