Hier, je taclais, avec exaspération, l'indignation populaire face à l'étalage public de la confiance madrilène. Aujourd'hui, je reste toujours convaincue que la confiance est une force mentale propre aux grands champions.
Mais… Effectivement, ce qui hier ressemblait à une foi galvanisante s’apparente aujourd’hui à un orgueil malvenu et déplacé ! C’est fou comme, d’un jour sur l’autre, tout peut être chamboulé. La vie est dingue ! L’existence remplie de rebondissements !
Qu’est ce qui a fait la différence ? Quel a été l’élément perturbateur ? Tout simplement, l’expression du terrain. Alors que les mots peuvent être mensongers, les actes eux ne trompent pas. Et de l’action, il y en a eu sur la pelouse de Santiago Bernabeu ! On a vu un match à deux faces, placé sous le signe du Yin et du Yang ! Pour finalement, un équilibre parfait : un score nul, 1 à 1, au détriment des beaux parleurs !
L’argentin Gonzalo Higuain s’est beaucoup agité en vain, son inefficacité a fait tâche ! Tandis que son compatriote, Lisandro Lopez, souvent isolé, rarement sollicité, mais travailleur invétéré, a fini par faire la différence. Une addition de stars animées d’individualisme, a été stoppé dans son élan par un collectif solide, inusable et réaliste. Une équipe au destin fataliste et malchanceux n’a pu lutter face à l’innocente réussite de leurs adversaires.
Un meneur d’hommes au coaching inopportun et tardif s’opposa, sans conviction, à la perspicacité d’un entraîneur lucide. Des remplaçants fantomatiques ne parvinrent pas à rivaliser avec des successeurs de choix très en jambes et hargneux.
Conclusion, les Gones ont renvoyé le Real en "su casa blanca". Une maison blanche qui n’a pas le prestige de celle de Washington DC !
Bravo Messieurs ! La morale de cette histoire nous a été soufflée hier par un auditeur. Désormais, avec 250 millions d’euros on n’a plus rien !!!