Et un et deux et trois'0 . Une semaine où les Bordelais ont embrassé le cul de Fanny. Petit un, pas de Coupe de la Ligue. Petit deux, zéro point en championnat. Enfin, petit trois: aucun avantage pris pour une potentielle qualification en Ligue des Champions.
Tout ça pour 8 buts encaissés en 3 matchs. L’addition est salée ! Une semaine catastrophique sur le plan des performances; et une semaine symbolique qui voit Bordeaux quitter son fauteuil de leader où il semblait confortablement installé. Avec des équipes rivales enfin décidées, avec des pincettes, à doubler le champion en titre. En outre, il se fait rattraper par l’OM qui a été à l’initiative de sa dégringolade. Le cru bordelais 2010 n’était déjà pas vraiment goûtu. Après cette semaine, il devient une amère piquette ! Sur la phase retour, Bordeaux s’affiche au 14ième rang. Loin, très loin des places européennes... Un comble au moment d’affronter Lyon pour le match retour de Ligue des Champions. Cette dérive est le fait d’une défense maladroite et à bout de souffle. 4 figurants et un absent : Planus, qui a très largement tort. Chalmé, Ciani, Sané et Trémoulinas sont montrés du doigt. Chalmé a été aussi hermétique qu’une éponge Spontex ! En 8 jours, il a réussi à marquer…contre son camp. A provoquer un penalty…dans sa propre surface de réparation. Et a se faire maintes fois éliminer comme un débutant sans condition physique par des ailiers en jambes. Dont le nancéen Issiar Dia, qui venait de parcourir 70 mètres balle au pied. Hallucinant ! Dans l’axe, Ciani a du mal à prouver ou assumer sa qualité de néo-international. Il est de moins en moins imposant dans les duels et de plus en plus approximatif dans ses relances. Équation parfaitement stérile. Bilan médiocre aussi pour Sané qui joue les caméléons et s’acclimate à la méforme de ses partenaires, sans réagir. Puis, les grandes courses vers l’avant de Trémoulinas n’ont également plus l’effet escompté. Jusque là, comme le "Kiss Cool", elles faisaient froid dans le dos. Désormais, elles ne sont qu’une débauche d’énergie inutile qui l’amène à commettre des erreurs dans le replacement et à amoindrir son travail défensif. Et enfin Henrique, lui, a démontré sur le terrain que sa place est logiquement sur le banc. Rien à en tirer ! Je livrerai en conclusion une phrase qui, dans la bouche de Laurent Blanc, en dit long sur l’état général de son équipe : « Bordeaux peut créer l’exploit, mercredi, face à Lyon ». Il est loin le temps où les bordelais survolaient les débats avec nonchalance et sérénité… Tout perdre vous avez dit ?