Quelle est la différence entre une équipe qui a de l'expérience et une autre qui découvre le haut niveau: la peur. Le discours de José Anigo et celui de Claude Puel diffèrent sensiblement quand il s'agit d'évoquer un éventuel choc contre Barcelone.
Deux clubs, deux histoires, deux façons d'aborder un rendez-vous européen. Décidemment, même si on ne le voulait pas, tous les exemples montrent que Marseille et Lyon, c'est bien différent.
Le dernier en date, le tirage au sort des huitièmes de finale de la ligue des champions qui auront lieu dans quelques minutes à Nyon (Suisse). Quand on pose la question sur l'appréhension qu'ils auraient à jouer leFC Barcelone de Lionel Messi, les deux olympiens n'ont pas le même discours.
Anigo craint le barça
Pour José Anigo, c'est le "tout sauf barça" qu'il a expimé chez nos confrères du phocéen.fr:
"Il faut éviter le Barça, mais je crois que je ne suis pas le seul à le penser, tout le monde veut éviter cette équipe, tellement elle est forte. Je ne vois pas qui peut les empêcher d'être champions d'Europe. Maintenant, nous sommes capables de prendre n'importe qui sur deux matchs. On a les moyens de faire une performance. Quand je vois Lyon qui est arrivé en demi, Bordeaux en quart, je me dis qu'on est tout à fait capable de passer encore au moins un tour. Après, tout est ouvert, tout est réalisable. On ne fera pas de complexe, maintenant si on prend le Barça, je vais vous expliquer : on aura mal à la tête avant pendant et peut-être après !", déclare-t-il.
Puel, le pragmatique
Pour Claude Puel, la chanson est toute autre. L'entraîneur lyonnais ne s'inquiète pas outre-mesure d'un tel tirage. : « Je ne suis pas dans l'état d'esprit tout sauf Barcelone. Qui aurait pu penser, il y a un an, quand on a tiré le Real Madrid, avec un match retour à Bernabeu, qu'on se qualifierait (1-0/1-1) ? Personne » ajoutant sur Barcelone : « Je me rappelle qu'on les avait bougés, comme très peu d'équipes avant nous. On avait fait une super première mi-temps et ils avaient eu peur à l'aller »