Mandanda plus que parfait
La rédaction

En mai, le gardien de l'OM était expulsé à Lille et achevait une saison en demi-teinte. Pour ses retrouvailles avec les Dogues, Steve est redevenu Mandanda.

Dehon,l’homme de confiance Cette saison, Steve Mandanda a retrouvé son mentor, celui qui lui a tout appris. «Il y a unefusion entre eux deux, raconte Philippe Hinschberger, qui a côtoyé les deuxhommes au HAC en 2004. Au-delà du rôle de grand frère, Nico, c’est son papa poule».

Le brassard de capitaine Souleymane Diawara, qui avait lacarrure pour devenir capitaine et a participé au vote à bulletin secret pour élire sonjeune partenaire, n’est même pas jaloux. «Steve, il était là avant moi, ilest légitime et mérite cet honneur», nous a-t-il expliqué.

Il redevient décisif «Quand je le vois maintenant, sonchemin parcouru… Au Havre, on sentait déjà qu’il irait loin, poursuitHinschberger. Mais je ne peux pas m’empêcher de penser à sa boulette d’il y acinq ans. On jouait le 8e tour de la Coupe de France. C’étaitface à Quevilly (défaite 1-2). Steve s’avance pour récupérer un ballon à lamain mais Didier (Digard) ne le voit pas et marque contre son camp».

L’âge de la maturité A 25 ans, âge charnière, ce pèrede famille est plus mûr. En équipe de France, il semble désormais plus épanoui.A Bercy, lors de la sortie NBA des Bleus il y a deux semaines, ses éclats derire avec Guillaume Hoarau, ancien Havrais comme lui, ont fait plaisir à voir.Et Lassana Diarra, avec qui il a longtemps fait chambre commune au HAC, n’estpas le dernier pour lui tirer quelques sourires.

Retrouvez l'intégralité de cet article dans le 10 Sport Hebdo dans vos kiosques depuis ce jeudi