Man Utd Liverpool une histoire de triple
La rédaction

Si au match aller Berbatov avait inscrit un triplé, au match retour c'est le hollandais Dirk Kuyt qui s'en est offert un. Bien aidé par un Lui Suarez étincelant.

C’était l’une des affiches les plus alléchantes de ce week-end, le choc entre le leader Manchester United et Liverpool, le tout dans le mythique stade d’Anflied. On attendait des buts et des duels, on a été servi.

Les duels
Les duels d’abord, parce qu’ils vont faire beaucoup parlé Ferguson. A la 44è, Carragher fauche Nani dans le but évident de faire mal, se préoccupant plus de viser le tibia du portugais que le ballon. Sir Alex et Manchester United voient rouge mais l’arbitre simplement jaune. S’en suivent des échauffourées et Phil Dowd, le tristement célèbre arbitre de la rencontre entre Arsenal Newcastle (4-4) distribue coup sur coup de jaunes à van der Sar, Rafael et Skretel, alors que la bataille générale était sur le point de s’engager. Pendant que Nani sortait sur civière. Une décision qui ne va pas arranger la réputation de l’arbitre et très certainement nous valoir un coup de gueule de Fergie.

Les buts
Au nombre de quatre, dont trois inscrits par le même homme : Dirk Kuyt (34è, 38è, 65è). Lui qui n’avait jamais marqué contre Manchester United a rectifié le tir son retard en s’offrant un joli hat-trick, comme l’avait fait Dimitar Berbatov lors du match aller. On retiendra surtout le premier, l’œuvre d’un homme qui, là où beaucoup n’auraient pas vu d’occasion a su tirer profit de son habileté époustouflante.
En s’infiltrant sur le côté gauche, l’uruguayen arrivé cet hiver en provenance de l’Ajax, s’est offert un festival en dribblant Rafael, Smalling et West Brom avant de délivrer une superbe passe à Kuyt, en glissant le ballon sous les jambes de Van der Sar. Une action de grande classe qui lui a valu une standing ovation à sa sortie (88è).

Défaits deux fois de suite contre Chelsea mardi, puis Liverpool aujourd’hui, Manchester United relâche la pression et se trouve plus que jamais sous la menace des Gunners, à 3 points mais avec un match en moins. Tout le contraire de Kenny Dalglish, qui fêtait ses 60 ans cette semaine et ne pouvait pas rêver meilleur cadeau de ses joueurs.