Pour sa première année à Malaga, Jérémy Toutalan a connu une saison plutôt mouvementée sur les plans sportif et extra-sportif. Mais dans les coulisses de ce nouveau riche d’Espagne, les choses devraient toutefois bouger dans les semaines à venir.
A première vue, le PSG et Malaga semblent avoir plusieurs points majeurs en commun. Rachetés par des investisseurs qataris durant l’été 2011, les deux clubs prennent pourtant des trajectoires bien différentes depuis un an puisque les Espagnols connaissent des grosses difficultés financières. Un comble quand on connait la richesse du Cheikh Abdullah Bin Nasser Al-Thani, qui aurait récemment décidé de revendre le club.
Un Albanais pour sauver les meubles ?
Selon plusieurs AS et El Confidencial, le groupe albanais Oil Taçi (qui détient déjà 80% de l’équipe de Bologne) aurait d’ores et déjà entamé des négociations afin de racheter Malaga dans les plus brefs délais. Son propriétaire Rezar Taçi, qui souhaite remettre l’écurie espagnole sur les rails, aurait pris une belle longueur d’avance sur l’ensemble de ses concurrents et peut s’attendre à un chantier considérable si l’opération venait à se finaliser.
Cazorla et Van Nistelrooy en colère
La nouvelle est tombée le 18 juillet dernier et a sonné comme un coup de tonnerre à Malaga : quatre joueurs ont décidé de saisir le syndicat des footballeurs afin dé régler leurs problèmes de salaires impayés au club (Van Nistelrooy, Cazorla, Mathijsen et Rondon). Un scandale qui fait tâche, surtout venant de la part d’une direction qui n’a pas hésité à dépenser sans compter sur le marché durant ces derniers mois. Et comme un symbole, le Cheikh Al-Thani semble avoir abandonné le navire.
Malaga sans nouvelles du Prince
Les médias espagnols annoncent également que Malaga aurait bien du mal à le joindre en ce moment : « L'équilibre financier qu’essaient d'atteindre les dirigeants actuels n'a rien à voir avec le projet mené par le propriétaire du club, le cheikh Abdullah bin Nasser Al Thani, dont on est sans nouvelles de ces dernières semaines », notait d’ailleurs El Confidencial dans son édition du 24 juillet dernier. Jérémy Toulalan et ses coéquipiers devraient donc trouver une issue plus heureuse si le rachat se passe comme prévu, ce qui permettra à Malaga de repartir sur de nouvelles bases morales et financières.
Par Guillaume de Saint Sauveur