Madrid a fond les caisses
La rédaction

Avec plus de 327 millions d'euros de dettes, le Real Madrid relance le débat autour de la gestion des clubs. Comment la France et son intraitable DNCG peut rivaliser avec le fonctionnement espagnol ?

Florentino Perez a passé son été à signer des chèques. Certes, ces transactions ont fait couler de l'encre et rêver des milliers de supporters, mais à l'heure des comptes, le Real a un peu moins le sourire. Enfin, la moue n'est pas si prononcée que cela puisque le fonctionnement du club madrilène lui permet de s'endetter comme bon lui semble et de rembourser, progressivement, les mutiples prêts qui lui sont accordés. Un mic-mac financier à des années lumières de la gestion des clubs français, administrée par la Direction Nationale de Contrôle et de Gestion (DNCG). Beaucoup se sont offusqués des dépenses mirobolantes du Real et demandés, utopiquement, une harmonisation européenne des systèmes de contrôle. Mais pourquoi ne pas faire le chemin inverse ? Pourquoi la France devrait-elle se montrer plus draconienne que ses voisins et se contenter des miettes en matière de transferts ? A moins que le football français n'ait envie d'être l'éternel dindon de la farce.