Malgré sa défaite hier soir face aux Pays-Bas (2-1), le Mexique a montré beaucoup de progrès. De son côté, l'Uruguay n'a fait qu'une bouchée de l'équipe d'Israël conduite par Luis Fernandez (4-1). Les Bleus ont du soucis à se faire.
Quarante-huit heures après sa défaite face à l'Angleterre (1-3), le Mexique s'est une nouvelle fois incliné contre les Pays-Bas (1-2). Mais les mexicains avoir fait beaucoup de progrès entre-temps. L'équipe de Javier Aguire a montré deux visages complètement différents face aux néerlandais. Le sélectionneur mexicain avait quasiment tout changé par rapport au match face au britannique, et la deuxième période proposé est très encouragante à quelques semaines du début du Mondial.
Le sélectionneur des Pays-Bas, Bert Van Marwijk, a lui-même été impressionné par la deuxième période des mexicains : "Le Mexique de la deuxième période nous a vraiment fait souffrir avec un jeu plus rapide qui nous a parfois mis en difficulté sur le plan physique. Cette équipe mexicaine est déjà bien rodée. On voit qu'ils ont joué beaucoup de matches ces dernières semaines."
L'Uruguay impressionne
Autre équipe adversaire de la France au premier tour du Mondial, l'Uruguay, qui elle aussi a brillé la nuit dernière en infligeant un sévère 4 buts à 1 à Israël.Après leur succès contre les Suisses (3-1) au mois de Mars, l'Uruguay prouve une nouvelle fois qu'elle sera une équipe dangereuse durant cette Coupe du Monde. Encore une fois, l'équipe de France devra être très vigilante. Heureusement pour les Bleus, le sélectionneur d'Israël, Luis Fernandez va donner de nombreuses indications au staff tricolore.
"Le danger de cette équipe, c'est ses deux attaquants, a déclaré Luis. Il faut peut-être accélérer contre cette équipe, essayer de casser son rythme. Tu sens qu'il faudra être sérieux pour la battre. Peut-être récupérer plus haut, reculer moins qu'on ne l'a fait, mettre de la vitesse. Ça peut les déranger, car ils aiment imposer leur rythme et si on les laisse sortir, ils jaillissent rapidement sur les côtés. Il faut bloquer la relation avec les passeurs. S'ils ne reçoivent pas les ballons dans de bonnes conditions, ils n'auront pas de bonnes munitions."
En espérant que Raymond Domenech a bien écouté.