L'Uruguay et le Mexique disputeront les 8es de finale de la Coupe du monde. Des qualifications méritées pour des équipes qui ne se sont pas préservées à Rustenburg.
L’arcade sourcilière de Diego Perez n’a pas résisté au coude tranchant d’Andres Guardado (35e). Tranchant mais pas réprimandable. La même action qui a valu à Bloemfontein un carton rouge à Yoann Gourcuff. Mais plus que l’incohérence du corps arbitral, cette action symbolise l’engagement de cette rencontre. Celle sur qui pesaient des soupçons de collusion. L’honneur, une valeur qui a manqué à nos Bleus durant ce court Mondial pour nos couleurs. Celui du Mexique et de l’Uruguay n’a jamais vacillé à Rustenburg. Dès la 20e seconde de jeu, Rafael Marquez plaçait une frappe qui donnait le cadre des débats. La Céleste répondra encore plus fort. Seul face à Oscar Perez, Luis Suarez croise trop sa frappe pour une première énorme occasion (6e).
Moins crispé, et surtout moins en danger, l’Uruguay se montre le plus pressant avec une tête trop enlevée de Victorino laissé seul aux 6 m (18e) et un tir mal cadré d’Alvaro Pereira (21e). Mais la Tri réplique par un tir des 30 m de Guardado sur la transversale de Muslera (22e). Le Mexique ne joue pas le nul et se découvre. Sur un contre, Cavani a le temps de s’infiltrer sur la droite pour trouver la tête de Suarez (1-0, 43e).
Les buts sud-africains revenus aux oreilles mexicaines, un début de menace pèse à la pause sur la Tri. La seconde période se résume à une domination territoriale du Mexique, le plus souvent improductive face au mur bleu ciel, hormis une tête de Fernandez frôlant le poteau (64e). Mais l’intérêt de la rencontre s’envola dès lors que la rumeur de la réalisation de Malouda arriva au Royal Bafokeng Stadium. Le Mexique n’avait plus qu’à éviter un déluge de buts. Chose facilement faite dans une fin de rencontre sans rythme. Mais les deux meilleures équipes du groupe A étaient bien à Rustenburg.