Président du Havre et de l'UCPF, Jean-Pierre Louvel, a confié dans l'émission Ça fait le buzz, sur 10 Radio, que remplacer Domenech aurait du être une décision prise il y a plusieurs mois.
Avec ces Bleus, on a l'impression que maintenant que le train est passé, pas question de lui courir après. L'heure est à la marche à pied. Bien groupée de préférence. Président du Havre et de l'UCPF, Jean-Pierre Louvel faisait partie de la fameuse réunion du Club France, à laquelle Jean-Michel Aulas, Raymond Domenech et Jean-Pierre Escalettes, notamment, était présents. Une réunion « constructive », mais ne débouchant sur pas grand chose, Raymond Domenech n'étant pas vraiment inquiété. Invité de l'émission Ça fait le buzz, sur 10Radio, Jean-Pierre Louvel a tenu droit au moment de tracer la ligne de conduite de tous ceux qui entourent l'équipe de France. « Maintenant, nous sommes à trois mois de la Coupe du monde, l'heure est à l'unité pour que la France réussisse sa Coupe du Monde ». Classique, mais malgré tout, le président havrais a avoué que la question de Raymond Domenech aurait dû se poser il y a quelques mois. « Il y a quelques mois, oui, Raymond Domenech aurait pu être remplacé. » Bizarre, quand on sait que Guy Chambily, l'homme qui a dit non, ou plutôt que Domenech n'était plus l'homme de la situation , s'est senti bien seul, lâché par quasiment tous ceux qui tournaient autour des instances dirigeantes, au moment de son coup de gueule. Autant dire que l'affaire, comme celle de son successeur où les noms « n'auraient pas dû être lâché », selon Louvel, ont été particulièrement mal gérées. « Il y a forcément eu des erreurs », avoue d'ailleurs le président havrais à demi-mot. Alors, tant qu'à faire tout à moitié. Autant nous dire pour Laurent Blanc, non ?