LOM a paume son porte bonheur
La rédaction

Dans une rencontre d'un ennui diabolique, l'OM a sombré dans les arrêts de jeu le nul devant un piteux Arsenal (0-1). Didier Deschamps n'a aucun point positif à ressortir de ce match.

N’Koulou, la série est finie Quand Nicolas N’Koulou jouait, l’OM ne perdait pas. Avant de croiser Arsenal, son bilan personnel était d’1 victoire et 5 nuls. L'ancien Monégasque aurait pu le faire fructifier si ce diable de Ramsey n'avait pas crucifié Mandanda dans les arrêts de jeu. Face aux Gunners, aux côtés de Diawara, le Camerounais avait pourtant été le patron de la défense, en tenant tant bien que mal le remuant Robin van Persie. Mais avec cette défaite cruelle, personne ne s'en rappellera, d'autant que Gervinho s'est bien amusé avec cette même charnière dans le dernier quart d'heure. 

Wenger n'est plus maudit à Marseille Plus maintenant. Avec Monaco, Wenger n’avait jamais gagné à Marseille où il comptait 3 nuls et 4 défaites. Cette fois, le technicien alsacien pourra se dire qu’il a enfin gagné le gros lot. Quand le 10e de la Premier League se déplace chez le 15e de Ligue, c’est finalement logique, non ?

L’OM sait tenir ses nerfs mais pas le score Pour ses deux premiers matchs en Ligue des champions cette saison, l’OM n’avait jamais fini à 11. Rod Fanni et Jordan Ayew avaient en effet été priés de rentrer aux vestiaires avant les autres. Cette fois, pas de rouge ! Juste trois biscottes distribuées à Ayew, Diawara et Gignac. Au moins, il y a du mieux à ce niveau-là car en termes de jeu, la médiocrité a encore été au rendez-vous. Parfois, on avait l'impression d'assister à un match amical.

Lucho a fait tousser Wenger Cet été, Arsène Wenger aurait bien aimé se faire prêter Lucho Gonzalez par l’OM. Tout comme André Ayew, l’Argentin avait l'occasion de montrer à Arsène Wenger qu’il avait eu raison de s’intéresser à lui. Mais il est passé au travers. Dans la lignée de ses dernières sorties, il a été transparent et n’a pas pesé. A sa décharge, il s’est créé la meilleure occasion des siens sur une déviation de l’extérieur du pied gauche. Pas cadrée, dommage. « El Comandante » a été remplacé par Morgan Amalfitano à la 72e de jeu. Sous les huées du Vélodrome.