Déjà assuré de ne pas participer aux 8èmes de finale de la Ligue des Champions, Lille souhaite tout de même finir la compétition en beauté. Opposés au Bate Borisov, ce mardi, les Dogues veulent combattre le mauvais œil dans cette compétition. Même si cela parait très compliqué.
Un coup d’arrêt. Après six matchs sans défaite en Ligue 1, le LOSC est retombé dans ses travers sur la pelouse de Lorient (0-2), samedi. Une rencontre où les Lillois ont affiché un visage inquiétant. Incapables de produire du jeu, ils ont mordu la poussière, comme il y a deux semaines en C1 face au Bayern Munich (1-6). Une claque qui avait montré aux yeux du grand public les carences d’un effectif trop juste depuis le départ de ses cadres. Car avec zéro point en quatre rencontres dans la plus prestigieuse des compétitions européennes, les Dogues sont déjà assurés de quitter la Ligue des Champions avant les huitièmes de finale.
« Debuchy enchaîne trop et ça devient dangereux » Alors, mardi, en déplacement au Bate Borisov, les hommes de Rudi Garcia veulent entretenir le mince espoir d’être reversés en Ligue Europa. Et surtout laver l’affront du match aller, qui avait vu les Biélorusses l’emporter dans le Nord (3-1). Pour cette rencontre, l’entraîneur Lillois devra cependant se passer de certains de ses titulaires (Chedjou, Béria, Debuchy, Balmont). « Debuchy enchaîne trop et ça devient dangereux pour lui de ne pas faire un break, explique l’ancien coach du Mans dans L’Equipe. A son âge, Flo (Balmont) a beaucoup enchaîné. On a tiré sur la corde de beaucoup de joueurs et c’est l’occasion de voir des jeunes… Mais attention, on vient ici pour gagner. Certains pensent qu’on aura une équipe affaiblie contre Borisov, mais je me rappelle qu’avec notre supposée meilleure équipe, on n’a pas marqué de points dans les quatre premiers matchs. »
« La vente du club, la seule solution » Lille pourra en tout cas compter sur son capitaine, Rio Mavuba. Blessé pendant plusieurs semaines, l’ancien bordelais donnera de la voix pour remettre ses partenaires sur de bons rails. Même s’il sait que les Dogues n’ont pas la carrure pour rivaliser en C1. « Bien sûr que j’aimerais voir ce club grandir, confesse-t-il dans les colonnes du Parisien. En championnat, on sera là, mais en Ligue des Champions, on touche nos limites. » Un désaveu logique compte tenu des tristes prestations des coéquipiers de Dimitri Payet en Ligue des Champions. Alors pour continuer à grandir, comme le LOSC tente de le faire depuis des années, Mavuba pense qu’il n’y a pas d’autres solutions que de vendre le club à de nouveaux investisseurs : « Ca paraît être la seule (solution), sinon je ne vois pas comment du jour au lendemain le club peut retrouver des ressources. »
Par Thomas Figueiredo