Pour pallier au départ d'Yvon Pouliquen, le FC Metz a choisi la solution interne en nommant Joël Müller entraîneur des Grenats. Une décision pourtant contraire à l'éthique habituelle du président de l'UNECATEF...
Il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis, dit habituellement le proverbe. Pourtant, le changement de cap que nous a offert Jöel Muller ces derniers jours à de quoi surprendre. Pourfendeur des entraîneurs sans diplômes s'installant sur les bancs des clubs pros, ou de ceux venus de l'étranger, Muller, tel Zorro, a pris l'habitude, en tant que président du syndicat des entraîneurs français, de défendre bec et ongles les techniciens tricolores. Et il faut dire qu'avec des dizaines d'entraîneurs sur le carreau à chaque début de saison, il y a du boulot. Pourtant, on peut être le grand défenseur des entraîneurs virés, regretter l'instabilité chronique de leur profession, et profiter allègrement du système. Ce week-end, c'est en effet Yvon Pouliquen qui a été le dernier à prendre le siège éjectable réservé aux entraîneurs en difficulté. Une décision surprenante pour un club jouant, à quelques journées de la fin, la montée en Ligue 1. Et ce coup-ci, Muller a laissé sa cape de Zorro au placard. Pire encore, il s'est empressé d'enfiler le survet' à sa place. Pas un mot pour défendre son départ, ni pour regretter qu'un entraîneur au chômage n'ait pas été débauché pour le remplacer. Bref, le costume de Zorro, c'est quand ça l'arrange...