Déçu du début de saison de l'AC Ajaccio, seulement 17e de Ligue 1, Alain Orsoni -le président des Corses- a nié que l'idée de se séparer de Fabrizio Ravanelli était étudiée sur l'île de Beauté.
Fabrizio Ravanelli est-il toujours l'homme de la situation à l'AC Ajaccio ? Alors que les Corses réalisent un début de saison difficile, ils pointent actuellement en 17e position de Ligue 1, l'Italien commence à voir ses méthodes remises en question sur l'île de Beauté. Cependant, celui-ci a reçu le soutien de son président, Alain Orsoni, qui a parlé récemment avec les joueurs pour en savoir plus sur le mal qui frappait l'ACA.
AC Ajaccio - Ravanelli : «Un début de saison compliqué»
« UN ÉLÉMENT À PRENDRE EN COMPTE »« Je suis déçu. Je pensais qu'on serait en meilleure position. On a fait un recrutement intéressant (Krasic, Pedretti), on a donné des moyens au coach (Fabrizio Ravanelli). Les résultats ne sont pas satisfaisants. Je me dis que ça va venir... Je crois au déclic, a-t-il déclaré dans un entretien accordé à , avant de confirmer l'Italien dans ses fonctions. Les joueurs lui font encore confiance. Ils me l'ont dit. C'est un élément à prendre en compte. Les joueurs m'ont expliqué qu'ils étaient responsables de ce qui arrivait. »
« JE VEUX DU CONCRET, ET VITE »Interrogé sur son coup de gueule à la mi-temps du match de Nantes le week-end dernier, Alain Orsoni a rapidement poussé la question sur la touche : « J'évite d'intervenir. C'est à l'entraîneur de le faire. À la fin du match. J'avais des choses à dire. Je n'ai vraiment pas aimé ce que j'ai vu... Je parle du jeu, mais aussi de l'état d'esprit. Je veux que ça change et je croise les doigts pour que ça arrive le plus tôt possible. Je veux du concret, et vite. Car je ne m'attendais pas à vivre une nouvelle saison en enfer. »