Mathieu Valbuena agace pour ses passages répétés par le sol et une attitude qui peut paraître hautaine. Le Marseillais se défend pourtant de toute prétention.
Valbuena, on l’aime ou on le déteste, pourrait-on résumer. Problème, il y en a plus qui le détestent que l’inverse. «Ce joueur m'exaspère ! Toujours par terre, sans cesse à rechercher la faute. Vous êtes un footballeur, il me semble. Alors jouez au football !», s’emportait notre chroniqueur Jacques Péridon il y a peu sur ce site. Jusque dans son propre camp, ses manies agacent autant que des déclarations remettant en cause sa fidélité à l’OM. «Je suis quelqu’un de sensible, mais attention je ne veux pas de cadeaux», tente-t-il de plaider dans L’Equipe.
Il faut reconnaître au discours du Marseillais une certaine sincérité quand il évoque sa façon d’être. «Je comprends aussi que ma façon d’être peut parfois déplaire. Quand je me vois marcher à la télé, ça fait un peu trop. Mais franchement je ne me la pète pas.» Ce travail sur lui-même commence à payer avec des simagrées plus rares. Au point de s’attirer les bonnes grâces de notre impitoyable blogueur ? «En finale de la Coupe de la Ligue, il avait laissé son bonnet de piscine et ses lunettes au vestiaire, du coup il a plus joué au foot qu'essayé de nager dans l'herbe, comme il en a l'habitude. Et il a fait la différence», salue cette semaine Jacques Péridon. La mutation est en marche ?
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