Lisandro Lopez était remplaçant à Valenciennes (1-2). Pas sûr que l'Argentin ait compris ce choix.
Pour Claude Puel, l'Argentin ne serait-il pas mieux qu'un simple joker ? Lyon n’a rien respecté hier soir à Valenciennes. Ni le VAFC, ni le foot, ni la belle série de 13 matches sans défaite consécutifs en Ligue 1 et encore moins les supporters lyonnais. Résultat : une défaite logique et qui fait tâche dans la besace d’un prétendant au titre. Si le rendement des joueurs est à pointer du doigt (Toulalan a notamment concédé son deuxième penalty cette saison, record ex aequo avec Bérenguer et Rami), le choix de Claude Puel de laisser Lisandro Lopez sur le banc interpelle pour au moins deux raisons :
Lisandro rentre, il est décisif
A l’heure de jeu, Valenciennes mène 2 à 0. Claude Puel fait entrer Lisandro Lopez pour donner du punch à son attaque en remplacement d’un Yoann Gourcuff fébrile (crédité de 2 dans L’Equipe). Onze minutes après son entré, «Licha» offre une subtile passe décisive à Michel Bastos (71e). A moins qu’il ne soit blessé, comment peut-on décider de se passer de ses services ? Seul Puel a la réponse.
Lisandro est indispensable à l’extérieur
La statistique, fournie par Opta, est implacable. Avant le déplacement dans le Nord, les quatre derniers buts de l’OL à l’extérieur en Ligue 1 avaient été marqués par Lisandro Lopez : à Lens (1-3), à Montpellier (1-2, doublé) et plus récemment à Marseille (1-1). Là aussi, pourquoi s’être borné à faire jouer Jérémy Pied à droite et dérégler le trident Bastos-Gomis-Lisandro ? Seul Puel a la réponse.