Olivier Sadran, qui vient de fêter les 10 ans du TFC, est revenu dans le 10Sport sur les dix dernières années du club toulousain et ses ambitions futures. Extraits.
Pensez-vous que les gens ont du mal à se rendre compte de tout votre travail ? Dans la vie, il n’y a rien d’injuste. Les gens reconnaissent ce qu’ils arrivent à reconnaître. Si vous n’êtes pas reconnu c’est que le job n’est pas fait ou que vous ne voulez pas être reconnu. Mais c’est vrai que les gens ne s’imaginent pas que derrière le spectacle tous les samedi il y a du travail. Les gens n’imaginent pas non plus qu’au départ du championnat il y a 20 équipes et que ces 20 équipes n’ont pas automatiquement les mêmes moyens mais elles ont les mêmes ambitions, c'est à dire faire du mieux possible autour des valeurs du sport. C’est ça qu’il faut respecter, y compris quand on est vingtième. Quelle est la prochaine étape pour le TFC ? Ce qui est certain, c’est que l’on a besoin de sécuriser nos moyens. L’argent n’est pas une fin en soi pour avoir une bonne équipe mais c’est un moyen. On a besoin de continuer la formation et on a besoin de réaliser des recrutements performants. Mais au delà de tout ça, le plus important c'est de garder ces valeurs, elles sont présentes, elles sont fortes, chez les nouveaux comme chez les anciens. C’est important d’être un exemple pour le sport en matière de citoyenneté, de comportement…. Tout ça ce n’est peut-être pas toujours vendeur. Vous savez, les morts au PSG l’année dernière ou l’équipe de France en Afrique du Sud, ça vend peut-être du papier mais pour la jeunesse, ce n’est pas super.
TFC - Lille, ce soir à 17h.
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