La déroute de contre Quevilly pourrait précipiter le départ de Frédéric Antonetti en juin. S’il est débarqué, les dirigeants devraient se pencher sur le profil de Claude Puel, qui séduit déjà.
Comme nous l’évoquions dans notre précédente édition, l’avenir de Frédéric Antonetti à Rennes est loin d’être assuré. Le technicien corse est de plus en plus contesté au sein de la formation bretonne. Beaucoup lui reproche le manque de résultats alors qu’il dispose d’un effectif de premier plan mais, surtout, ses récurrentes critiques à l’égard de sa direction et d’un supposé manque de moyens. Antonetti bouclera sa troisième saison à la tête du Stade Rennais en juin et, sauf retournement de situation, il n’aura jamais réussi à accrocher le top 5 de la Ligue 1 avec son équipe alors que les dirigeants espèrent s’installer durablement parmi les meilleures équipes françaises. Et l'élimination en coupe de France n'arrange pas ses affaires.
Son profil séduit
Du coup, le technicien pourrait être prié de faire ses valises en juin à un an du terme de son contrat. Comme nous le révélions précédemment, les dirigeants travaillent déjà sur plusieurs pistes pour le remplacer. D’après nos informations, un nom se détache déjà, celui de Claude Puel. L’ancien entraîneur de l’Olympique Lyonnais, limogé en juin dernier a été proposé à certains dirigeants rennais et ces derniers ont retenu son profil. Puel a pris une année sabbatique depuis qu’il a quitté les Gones. Il déclarait la semaine dernière à France Football : « J’avais envie d’aller au bout de ma démarche, qui était de couper un an. On m’a proposé quelques bons projets, mais non. »
Puel va replonger cet été
Au cours de cet entretien, le technicien laissait entendre qu’il reviendrait quoi qu’il arrive sur un banc de touche la saison prochaine et qu’un challenge ambitieux ne serait pas pour lui déplaire : « Je peux me lancer dans un projet de construction d’équipe, de club. » Un entretien aux allures de lettre de candidature avec tous les atouts pour convaincre des dirigeants bretons en mal de reconnaissance. Ces derniers veulent franchir le cap du très haut niveau et ils savent déjà que la saison prochaine s’annonce compliqué avec les départs d’éléments importants comme M’Vila, voire Kembo. L’arrivée d’un bâtisseur comme Puel permettrait d’exploiter la richesse du centre de formation.
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