Certainement énervé d’avoir laissé échapper deux points à Nancy mais peut-être aussi une qualification européenne, Frédéric Antonetti a fustigé la Ligue, le terrain synthétique mais aussi l’UEFA.
Frédéric Antonetti n’est pas du genre à intérioriser quand il en a gros sur la patate. Après le match nul de son équipe à Nancy, l’entraîneur de Rennes a donc poussé son traditionnel coup de gueule. Sur ce coup-là, on ne peut qu’être d’accord avec lui. « D'abord, il faut remercier la direction des compétitions d'avoir permis de jouer à 15h00, c'est un moindre mal, et la direction d'arbitrage d'avoir permis aux remplaçants de s'échauffer tous ensemble. Après, même à 15h00, il fallait ne pas jouer le match. Je pense que c'est le bon sens. On m'avait dit que le synthétique pendant les mois d'hiver était un bon moyen de pratiquer le football. J'ai constaté que c'était encore pire que sur une pelouse gelée. C'est tout sauf du football, c'est un peu du hasard. »
Antonetti s’en prend à l’UEFA
Puis Antonetti a poursuivi son réquisitoire en s’attaquant à l’UEFA. " Tous les ans, on a le même problème. Je fais un constat, c'est tout. Pourquoi l'UEFA prend quatre dates pour les huitièmes de finale de la coupe d'Europe? Avec deux dates disponibles, peut-être auraient-ils remis toute la journée! Maintenant, avant le match, je savais que l'issue serait 1-0, 0-1 ou 0-0 parce qu'il ne peut pas y avoir de match dans ces conditions. Les buts ne peuvent résulter que d'une erreur. L'analyse s'arrête là. 0-0, c'est un bon résultat pour nous à l'extérieur mais j'aurais préféré le jouer dans des conditions normales. »