Formé à Metz, passé par Nantes, Franck Signorino (31 ans) revit aujourd’hui à Reims. Après plusieurs années très compliquées. « Je me suis toujours battu. Pour forcer les portes ou casser les préjugés. Toute ma vie j’ai eu des doutes par rapport au foot et à ma réussite. Mon caractère découle de ce parcours » , explique l’arrière gauche dans les colonnes de L’Equipe.
« Certaines vérités ne sont pas bonnes à dire »
En plus de dix ans de carrière, Signorino a tout connu. Les bons moments, les déprimes, le chômage, le doute : « Quand on n’est pas bon, je le dis, quand on manque de certaines valeurs, je le dis aussi. Mais certaines vérités ne sont pas bonnes à dire, on me l’a fait comprendre. La dernière année à Nantes m’a détruit. On avait une mauvaise image de moi, on trouvait que je parlais trop, ou plus assez, que j’étais calculateur » , ajoute l’ex-Messin.